Japan Tour 2013

Jour n°1 : Paris-Tokyo

Nous voilà à Tokyo depuis hier déjà.
Depuis hier, je me dis qu'il va falloir raconter comment on est arrivé ici, l'ensemble de décisions, de chance et de travail qui ont fait que nous partons à l'aventure aujourd'hui. Mais au fond je pense que ça se fera petit a petit, au fil du récit de nos aventures Nipones.

Je suis arrivé avant-hier chez Gaël avec un sac lourd que Gaël a entièrement refait et écrémé de tout ce qui n'était pas nécessaire d'emporter...

Les chemises en soie qu'il a achetées ne lui vont pas, a moi non plus d'ailleurs, alors on va rendre une visite avant départ à Fabienne, en "asile climatique" chez Vivi, du côté de la mairie du 3ème. C'est la pleine lune, et là François est en train de me dire qu'on en revira au moins une, voire deux au Japon.

Chaleur écrasante avant l'orage le jour du départ, il y a encore une foule de choses à faire, déménager des planches à la cave de chez Gaël, aller chercher ma nouvelle carte bleue, découper les cartes de visite...

François Gaël et moi, on mange une bonne Pizza avant de partir pour Charles de Gaulles.

Je repense au jour ou Philippe nous a annoncés que notre dossier avait été sélectionne par le festival d'Hakodate, un soir après une répétition ! On avait travaillé dur pour boucler le dossier, on y avait fait un petit DVD, ça nous avait pris un week-end entier, dans le stress pour pouvoir envoyer tout à temps. Mais ça avait payé ! Restait à mettre en place le projet autours du festival et a trouver les moyens de le financer. C'est ce que nous avons fait tout au long de cette année.

On embarque pour Vienne, Gaël a les poches pleines de Michocos qui me rappellent mon enfance.

À Vienne, on prend le bus pour se rendre chez Julie, Sophie Clémens et Harald, en plein centre de Vienne.

Lorsque François a appelé Julie et lui a demandé s'il faisait chaud elle lui a répondu qu'il faisait très chaud et qu'il pouvait venir en slip. On prend au pied de la lettre et on débarque quasi à poil !!!

On passe la soirée sympathiquement avec Julie et Sophie. Julie nous a préparés des pâtes qu'on mange en buvant du bon vin autrichien.

La nuit, on fait une grande ballade dans le cœur de Vienne, avec François pour guide.




Le lendemain, on retrouve Philippe et Rachel à l'aéroport, ça y est, on part pour Tokyo ! Gaël préfère manger quelque chose avant de partir, car il croit qu'on n'aura pas de repas durant le vol, j'ai beau lui dire que probablement, on aura quelque chose, il ne me croit pas ...

Effectivement a peine l'avion décollé, on à droit a un déjeuné frugal poisson et riz.

On survole l'Europe, la Russie et quand on est au-dessus de la Chine, le soleil se lève très rouge sur les nuages, l'image est très belle et on se retrouve près des hublots a discuter avec de vielles dame Japonaise.








Le vol dure une dizaine d'heures, a l'atterrissage, je n'arrête pas de bailler pour déboucher mes oreilles. On atterrit dans d'épais nuages et on ne verra le sol qu'à quelques mètres d'atterrir.

Grâce à Philippe, on trouve rapidement le bus qui nous amènera à Taito où nous logeons, près de Yomisé Dori. Dans le bus, je teste mon japonais en discutant avec une guitariste à qui j'ai demandé où on était sur le plan complexe du métro Tokyoïte. On traverse Tokyo comme une forêt de maison aux tailles disposition et style chaotique, mais d'ensemble harmonieux.

Yomisé Dori est une très belle rue piétonne bordée de petit commerce, il y a vraiment une belle ambiance populaire. 



On retrouve le petit temple rouge repéré la veille sur Google Street, on prend la rue en face et on cherche la maison de Fionna. C'est Olli et Emi qui nous reconnaitront lorsque nous passerons avec nous nos sacs à dos devant la maison. Ils ont reconnu les intonations du Français. On visite la maison qui nous séduit par son côté typique et on décide d'y rester quatre nuits de plus, jusqu'à notre départ pour Hakodate.




On s'installe et on retourne à Yomise Dori chercher un bento qu'on mangera dans un beau petit parc envahi de cigales et grillons qu'on devine monstrueux au bouquant qu'ils sont capable de générer. 



Mais on ne les voit pas. Un petit lac au milieu du parc contient des carpes énormes. On  se balade dans le quartier, avec l'impression un peut surréaliste d'être dans un film ou le souci du "typique" aurait exagéré l'effet. Cette vielle japonaise en Kimono, le chauffeur de taxi qui nettoie sa voiture avec un mouchoir, le flic patibulaire et lent sur son vélo...

Une vielle dame viens à notre rencontre et se met à nous parler, elle nous tend un "amour-en-cage" prêt a s'envoler qu'elle a ramassé dans une maison du quartier. Quand je lui demande de nous en parler, je ne comprends pas bien sa réponse, mais j'ai l'impression qu'elle nous décrit le propriétaire de la fameuse maison comme une très belle personne.

On continue notre ballade, on passe devant une sorte de temple, puis l'université, on rejoint un grand axe qui nous amène au grand stade de baseball. On reste sur le parvis à se reposer quelques minutes.

On décide ensuite de visiter Kōkyo qui se trouve à l'emplacement de l'ancien château d'Edo, résidence des shoguns Tokugawa. Petite pause sieste avant de prendre la direction de Shinjuku. On cherche le "Décadence Bar". C'est incroyable au Japon, car lorsque vous demandez votre chemin à quelqu'un, il va se plier en quatre pour que vous parveniez à destination. Même si a priori, il ne sait pas ou est le lieu que vous cherchez, il va faire des recherches à partir du peu d'élément que vous pourrez lui fournir afin de trouver une adresse. Et ce n'est pas tout, pour être sûr que vous arriviez à destination certains vont jusqu'à vous accompagner sur le lieu ! C'est ce qui nous est arrivé avec le "décadence bar" situé au 9e étage d'un building, déco très manga gothique.

À Sinjuku, on a mangé de très bon Ramen dans un petit resto. On se serait cru dans "Blade Runner" ! Ils nous ont accueillis au fond sur la table où ils comptaient les billets ! On s'est régalé avec des Ramen au porc vraiment super. La soupe, surtout, était vraiment gouteuse avec un mélange de jus de viande et de champignon.

On a pris ensuite le train du retour vers Misedori, aidé par 3 jeunes supers sympas qui nous ont même aidés à choisir le bon ticket. Tout juste s'ils ne nous ont pas accompagnés à la maison pour nous border ! On devait avoir l'air bien crevé.

Et on n'était pas couché, on a passé la soirée avec Olli et Emi, et ensuite, on est resté tard avec Gaël à rédiger un dernier mail.

Jour n°2 : Visite à Saravah

Aujourd'hui on a retrouvé notre amie Asaka qu'on hébergé a paris au printemps dernier pendant son grand voyage. Elle est de retour pour quelques temps à Tokyo, c'est l’occasion, du coup je lui propose un bento dans Yomisedori.



On se retrouve près du petit temple rouge.








On retourne au bento d'hier et la vielle dame nous reconnais, et on retourne aussi au parc. Aujourdh'ui on croise une vielle dame avec un panier contenant des "semi" d’énormes cigales-mouches-hanneton de 5cm qu'elle est venu capturer. Pour les manger ? Non ! pas du tout ! c'est juste une tradition ! ouf...



Après le repas Asaka nous offre un café glacé puis on se dirige vers Shibouya, on doit retrouver Atsuko Barouh à Saravah. Sur la route une jeune fille en Kimono prend la pause pour se faire photographier.



Shibouya c'est vraiment Blade Runner en vrai ! Publicitées géante ecran video bruit ! très vivant et très futuriste. Il y a la une statue d'un petit chien très fidèle à son maitre qu'il a attendu pendant des années au meme endroit chaque jour.



Et dans ce magma manga, un petit escalier et une cave ou on couve la chanson de qualité. Il y a des répétitions, on reste quelques temps. Ce soir il y aura Namihira Ayuko, Risa Kousaka et Yūga. On fait connaissance.



 Une petite ballade pour patienter, dans Shibuya avec Asaka, en buvant une boisson pas mauvaise au citron, un genre de cidre. Puis on retourne à Saravah pour le spectacle.


Ce sont des ambiance élégante qu'explorent les trois belles de ce soir, jazzy très cool, du piano de la guitare et de la basse, et de la batterie. De très belles voix aussi, on passe une bien agréable soirée.





On rie beaucoup et Asaka nous amène manger quatre GYÛ-DON très bon, pas cher. Puis on rentre avec le dernier Chinkansen. On rie encore on rie beaucoup, on rie toujours avec Asaka !

Jour n°3 : Hanabi Taikai

Aujourd'hui c'est le Hanabi Taikai la grande fête des feux d'artifice de Tokyo et on a prévu d'y aller. Le matin j'ai un mail d'Asaka qui me conseille de me rendre à Asakusa pour voir le feux d'artifice.

L'après midi on part visiter le parc de Ueno. On passe par la case Bento. Le parc de Ueno est très grand, il y a un joli temple Shinto, un lac avec des lotus, une grande place ou les musiciens de rue jouent. Trois musés dont le musé de l'art occidental ou on voie des copies de bourdelles et rodin.










On va se reposer près du grand lac ou des couples en Kimonos d'été ( Yucata ) font une promenade romantique en barque ou pedalos en forme de signe.


On a envie de faire traduire le texte de la chanson des loups pour pouvoir la travailler avec Risa demain, on cherche donc l'adresse d'un café anglophone a Tokyo afin de rencontrer des japonais bilingue. 
On est alors au Starbuck pour la connection et François a une intuition géniale : le couple devant lui semble parler Japonais mais le garçon semble occidental. On leur pause alors la question et oui, il est américain et c'est ainsi que nous faisons la connaissance de Ai et Stephen. Ai accepte de traduire les textes en Japonais avec l'aide de Stephen. Gaël les aide et explicite les nuances du texte. C'est assez beau a regarder en tant que spectateur.



On décide de rester avec nos nouveaux amis pour aller voir le feu d'artifice. On se rend donc à Asakusa, très beau quartier. On est sur de grands axes sur lequels on voit bien la tour de Tokio la Tokyo Skye Tree d'ou le feu d'artifice sera tiré. Il y a une grande foule tout en Kimonos d'été ( Yukata ) On est serré comme un 14 Juillet sous la tour effeil.




Le feu d'artifice commence, il est très beau. Mais vers la fin la pluie se met a tomber de plus en plus fort et on finis trempé comme des soupes alors qu'on a évité les mouvements de foules. C'était assez impressionant. On se réfugie trempé pour manger un curry japonais. Puis comme le métro est fermé on décide de rentrer à pied. On passe par la grande porte de Asakusa la nuit, c'est très beau, le quartier est génial et très beau après la pluie. Les ruelles sont superbe. 



On fait un petit détour mais qui nous mène tout de même à Nipori Station.  La on cherche la rue Yomisedori en demandant notre chemin, on nous l'indique corectement, a un moment, après avoir franchis un pont sous la voie férrée, on tombe sur un grand escalier qui débouche dans un parc avec un petit temple, dans la nuit près d'un cimetière, l'ambiance est fantomatique.  On retrouve notre chemin et en retournant sur Nipori on rencontre Mitsuro qui travaille dans un café turc. Intrigué par la guitare, on lui promet de revenir dans une demi heure pour lui jouer quelques chanson. Et il nous attend en effet, on joue Ange, le christ et écris moi tandis que les gens du quartier vont et viennes tranquilement sans trop se soucier de nous. Tout au plus une ou deux de ces belles silouhette mystérieuse a t'elle exquissé un sourire, ou bien l'ai je imaginé.
On rentre par les rues tortueuse de notre délicieux petit quartier. Ravi de nos aventures !

Jour n°4 : Répétition avec Risa

Aujourd'hui, on ne se réveille pas trop tard, mais on traine un peu pour démarrer. Je vais prendre un petit café chez une vielle dame de Yomisedori. C'est dimanche et pourtant, la plupart des commerces sont ouverts.

À midi on va chercher nos traditionnels Bento qu'on mange a dans notre salon pendant que Olli et Emi travaillent sur leurs ordinateurs et que le chat traine.

Puis on se rend à Chibuya où on a rendez vous avec Risa. Près du petit chien Atchi, le lieu du rendez-vous, on retrouve Philippe Rachel, Juliette et Adam. On discute un moment avant l'arrivé de Risa qui fait la connaissance de tout le monde.


On se rend ensuite au parc Yoyogi pour travailler "les loups" avec Risa. Il y a déjà des musiciens et des gens qui jouent au parc Yoyogi, il fait bon ( un peu chaud )  mais on travaille efficacement.



Le texte en Japonais sur la voix de Gaël donne très bien, Risa propose des mélodies qui marchent bien sur la musique existante.

- "悪魔 を探す" ( chercher le démon )

On raccompagne ensuite Risa au métro et elle nous propose de l'accompagner a un concert de jazz, dans un club "made in japan".

Sur la route Risa trouve nos personnage de manga représentatif :

François est Krilin (クリリン)
Gilles est Anpana


Gaël est Jam Ojisan






On décide comme hier de rentrer a pied et en chemin on passe par le parc Ueno la nuit





, on s'arrête dans un Guy Don pas mauvais, on discute avec deux clients plutôt sympas. On poursuit notre chemin et on décide de s'arrêter dans une petite taverne typique pour boire un saké où on fait la connaissance de Katsuo et son père. 

Katsuo est mathématicien, son père était hors-service au moment où on l'a rencontré.

On reprend le dédale de petites ruelles extraordinaires avant de regagner notre chez nous... Comme on l'aime ce quartier !

Jour n°5 : HANNAH au Club Goodman

Aujourd'hui, on s'est levé tard. Avec François, on a pris un café dans le bon café de Yomisedori, avec une petite pâtisserie japonaise sympa, très bon.

On est allé acheter nos Bento habituels, aujourd'hui, j'ai eu un beignet aux huitres. Puis on s'est mis en route vers Akihabara, le quartier de l'électronique.

On passe par un parc avec un temple très joli.




Sur le chemin de nombreux temples shintô, et zen, un petit cimetière avec des planches de bois et des inscriptions. Sur les tombes, il y a toujours un petit verre avec de l'eau dedans.



On passe ensuite dans un quartier très populaire, ancien, avec des venelles très vertes. À l'ancienne. Juste après un chantier et à côtés encore des immeubles très laids, le progrès est en marche.



On croise un Ampana.



On rejoint le quartier de l'électronique, pas très beau et on traine par là, on attend gaël qui est parti se reposer. Je monte en haut de la tour des livres.



Puis on se dirige vers la salle de spectacle, juste a coté : le club Goodman.

Quand on arrive dans le club, on est accueillis chaleureusement par Hanna qui va chanter ce soir. Elle a préparé un Guidon de Hokinawa épicé et savoureux.

La programmation était chouette et variée, de qualités. On fait la connaissance de Marico, Hanna, Saori. Asaka est là aussi.

Gaël nous rejoins trop tard pour entendre Hanna, mais discute ensuite avec Hanna un moment, par l'intermédiaire de Saori qui traduit. Même si elle refuse de chanter avec nous Hanna accepte de venir jouer du piano à notre concert. On est bien content.

On rentre à pied comme d'habitude, en passant à droite du parc Ueno cette fois-ci. On passe à côté d'un très beau temple, on traverse un cimetière la nuit, on finit par rejoindre Nipori Station, ou Gaël va manger et François et moi, on boit une bière. En rentrant, on passe à côtés du restaurant d'un gentil Japonais chevelu. On discute un brin... Un musicien aussi, peut être pourra-t-on jouer dans son café. Une fois de plus on rentre tranquillement.

Jour n°6 : Concert A Saravah

On joue à Chibuya ce soir ! Après une large nuit on commence a se préparer c'est douche rasage pour tout les voyageurs qui doivent être nickel pour le public japonais de ce soir. Puis on prépare les affaires et la guitare, repassage, accordage...

Après ça on a bien droit à un Ramen copieux, pour ça on se rend à Yomisedori. A yomisedori il y a un cavalier-archer que je photographie pour philippe.


On mange les copieux Ramen Miso, puis on fait couler un café glacé dessus avant de reprendre les ruelles vers Yomisedori. Dans une de ces venelles un robot géant perché sur un toit a cotès d'un chameau nous interpelle, ça ressemble à du Michaux, on découvre alors un attelier d'artiste avec une vue formidable sur notre quartier qu'on aime tant. Ce couple d'artiste très sympa nous fait visiter gentiment son atelier.


Puis on rentre au frais. On prépare le programme et on se met en route vers Nichinippori et Chibuya. Dans le train pour chibuya gael me montre un japonais en me disans qu'il ressemble à Harisson Ford, et ce gars se met a nous parler en français en disant qu'il connais le français, on fait donc connaissance. Il nous aide a lire la traduction des "poissons rouges". Puis on apprend qu'il organise des soirées autours de la chanson française à Tokyo. Il essaiera d'étre là ce soir ! On est bien content !

On arrive pour les balances à Saravah, Un garçon déguisé en bécassine grattouille sur un yukulélé désaccordé... puis on vois passer d'autre invités de la soirée. On fait nos balances. Puis je vais pauser mes affaires en coulisse ou une Castafiore se prépare. Les amis arrivent : Hanna d'abord et surtout qui après une réflection de la nuit accepte le défis de chanter sur "les loups", bien sur avec Saori, Ai, Mairin venue en Yukata magnifique, Asaka bien sûr, Oli et Emi.




Je commence par présenter avec quelques mots de japonais notre concert et invite sur scène la fantastique Hanna rencontrée hier soir. On commence avec "Le Christ aux Oliviers" et Gaël et François entrent en scène. Les lumières sont très bien. Subtile. On joue "Écris moi", puis "Les loups-Akuma wo Sagasu". Le temps se suspend, dans l’énergie, tout c'est passé superbement. Promis dès bientôt on met le film en ligne ici !! On a au moins trois prises de vue différentes ! On est épuisé mais heureux, on bois quelques verres en discutant en Japanglais approximatif.


On prend le dernier métro qui ne va pas jusqu’à Nichinipori et on rentre une fois de plus après une longue marche, coupé d'une pause Gui Don. De Tokyo c'est cette fois la face quartier chic/ quartiers froids que nous visiterons en noctambules.



Jour n°7 : Exposition de Yuiko Tsuno à Shibuya

Rendez vous à 11h3à à Shibuya ( encore ! ) avec Yuiko Tsuno, une artiste que Alexis à croisé l'an dernier a aix-en-provence.

On se retrouve comme d'habitude devant le chien Atchico et Yuiko nous amène dans un café original, un peut bohème, de Shibuya. On se croirait dans un appartement d'étudiant mais ils ont du gros matérel de son.
Je mange un plat coréen et on discute avec Yuiko, qui réalise que l'Alexis que nous connaissons n'est pas celle qu'elle pensait ! La situation est amusante. On lui montre les enregistrement de la veille, ainsi que les clips de l'été dernier.

On revisite aussi nos Marcheruteka anciennes que Gaël avait illustrées.

Ensuite Yuiko nous ammène dans le café ou est son exposition, c'est le "Liaison Café". Yuiko y expose une série de dessin réalisé au stylo Pilot. Ils illustrent une histoire d'amour dramatique entre une jeune fille et un ange.



 Le lieu est charmant avec une belle vue sur les rue de Shibuya, il y a quelques journeaux gratuits et des livres interessant, c'est a la fois un café et une galerie d'art.




Puis comme on écoute notre enregistrement le patron du liaison café coupe la musique et viens regarder la vidéo. Il nous propose ensuite de jouer un concert en accompagnement d'une exposition de vêtement de Itchico "Fifi". On met en place l'événement avec Yuiko qui va inventer une histoire illustré pour l'ocasion de l'événement qui aura lieu le 16 Septembre, la veille de notre départ !
Ce sera donc notre concert d'au revoir au Japon !

Le projet se met en place dans l'après midi et on conclu le moment avec un mini concert improvisé.





 

On tente ensuite de retourner a Shinjuku a pied en passant par le parc Yoyogi, c'est une longue route
Dans le parc la nuit tombe et des groupes de jeunes répètent des chœur de comédie musicales, c'est une ambiance assez étrange !




On retrouve finalement notre petit restaurant de Ramen.

On retourne au "Decadence Café" ou on était passé Jeudi dernier pour rencontrer Adrien Le Danois.
Le personnage étonnant, il n'est pas la quant on arrive mais nous propose de l'attendre, il arrive et pendant toute la soirée il nous parlera de son Japon. Il est vite minuit et on est fatigué.
Aujourd'hui on fait bien attention, on  a pas envie de revivre la marche d'hier soir !

Jour n°8 : Arrivée d'Emilie



Aujourd'hui, Emilie arrive de Paris, et on va l'attendre à la gare de Nipori avec François. Mais on part tôt (10h30) et Emilie n'arrivera que vers 13H, entre temps on aura le temps d'organiser une petite soirée pour l'anniversaire d'Emilie et de lui trouver quelques minis cadeaux ( François a préparé une ombrelle à Kanjys et a choisi un très beau éventail Okusaï et j'ai trouvé à la dernière minute un petit porte monnaie chat très Kawaï ).

Je porte le lourd sac d'Emilie, chargé de nos beaux CD tout neuf tandis que François et Emilie vont choisir des bentos.

On mange et on se repose un peu, Emilie me fait une banane de rockeur




puis on reprend notre chère ligne de métro, direction Shibuya, une fois de plus.

On retrouve Yuiko près du petit chien Hachico elle nous amène dans un petit bar galerie typique de Shibuya, style loft.



Yuiku nous montre les premiers dessins qu'elle a réalisé pour le projet de concert au Liaison Café.






Puis on retourne au Liaison Café pour un concert très sympathique style Jazz-chanson.

On arrive un peu en avance et on en profite pour faire une séance shooting sur la terrasse.






C'est l'anniversaire de la joueuse de trombone. Très belle musique, et des amis sont venus Asaka, Ai et Stephen !




On rencontre Hitomi Takahashi une genre d'"Edith Piaf" survoltée très intéressante. On rentre ensuite et on fait une belle promenade avec Emilie dans les ruelles charmantes et les cimetières.






Jour n° 9 : Shooting in the dark


Shibuya toujours, le Liaison Café une fois de plus on va retrouver  Yuiko et Itchico, au départ pour prendre les mesures d'Emilie et de François pour les costumes et on se retrouve a travailler sur le spectacle, les idées fusent autours de la table. On écrit des texte, on fait des propositions de chansons, on lance des idées. Il y a une très bonne énergie créatrice.


Gaël demande a Itchico de chanter un bout de texte. Le moment est très touchant, je fais des accords doux, Emilie soutiens d'un cœur la vois hésitante et fragile de Itchico qui sort juste cependant.

Après une bonne heure de travail on plie nos affaires, le patron met notre disque quant une cliente entre. C'est Amie Muruyama, la rédactrice en chef de "France" un magazine sur la culture française au japon. On parle de Tokyo, c'est très intéressant.

On va acheter nos billets de train pour Hakodate au guichet ( ce n'est pas très facile mais on se débrouille ).

Puis on retourne a Nipori pour chercher Philippe Denis, on va manger près de Niporis dans un drôle de restau a la décoration 70 mais c'est bon, puis on retourne se reposer à l'appartement.

Je change ma coupe de cheveux et opte pour un coté rock en rasant un cotés.

Puis on part en vadrouille dans la nuit vers Asakura et les temple pour une séance de shooting photo. François est en pleine forme et on s'amuse de tout. Tout réverbère ou distributeur deviens une source de lumière vers laquelle on est attiré comme des papillons.

En avant première voici une des photos de Philippe Denis
On dine dans un restau du quartier Koréen. C'est très bon. On bois du Soju grisant.

Puis on reprend la route vers le temple d'Asakura, et ses cendre volatiles dans la nuit. On joue a courir dans l'alignement des étal du marché. Au temple François prend des cendres d'encens et les jette dans l'air, créant de très beaux effets.

Plus tard dans la nuit Philippe prendra son Taxi direction l’aéroport, on se retrouve demain à Hakodate !

Jour n°10 : Tokyo - Hakodate

C'est le jour du voyage Tokyo Hakodate, la matinée est donc passée à refaire les sacs proprement, trier le linge ...

Avant de partir à l'aéroport, après nos traditionnels bentos du midi, Emi nous offre des glaces en forme de pastèque, les parfums sont citron, pastèque et les graines sont en chocolat, on s'y tromperait !

On se rend à la gare de Tokyo, après un mini speed et une petite frayeur, on finit par trouver notre train. Je suis à côté d'une vielle dame qui me précise bien qu'elle a la place à côté de la fenêtre. Les trains Japonais sont plutôt spacieux, et particularité intéressante, les sièges se retournent de sortes qu'on peut créer facilement des carrés de personnes a n'importe quel endroit du wagon.







Pendant le voyage, je relis les guides touristiques et je somnole un peu. Deux stations avant d'arriver à sa destination la vielle dâme n'invite à prendre la place près de la fenêtre, lorsque j'y suis je réalise bien que c'est a cause du soleil qui me va sur le visage !






On change à Shin Aomori. On achète des bentos très bons qu'on mange pendant le voyage. Pour aller sur Okaido, le train passe dans un tunnel un peu comme le train sous la manche, moins long. Une station avant Hakodate, on se prépare à descendre et on descend du train avant de se rendre compte que ce n'était pas la bonne station !

Heureusement, un autre train régional arrive dans cette même gare dix minutes plus tard, et deux jeunes filles qui vont aussi à Hakodate m'en donnent la confirmation. On l'attend donc. C'est donc un peu en retard qu'on retrouve le staff du WMDF venu nous attendre. On retrouve Philippe Denis, Philippe Zarka, Rachel, Adam et Juliette. 


On est content d'être ici. L'hôtel est a 5mn a pied de la gare mais ils insistent pour qu'on prenne le bus. On découvre nos chambres, simples mais propres, des chambres individuelles. Sur le lit, un Yukata ! Il y a aussi une petite baignoire par chambre.

On va manger puis on décide de faire une petite ballade Gaël, Philippe Denis, François et moi, on va dans un petit passage où il y a de nombreux bars. Un petit groupe aux couleurs d'une équipe de Baseball, les Tiger est à la fête. Une petite fille a un maquillage de tigres, avec de grands yeux peint qui nous effraie un peu Gaël et moi. 



On poursuit jusqu'au port, il y a une ambiance particulière à Hakodate, peut être plus libre qu'a Tokyo, mais en même temps, les jeunes semblent un peu désoeuvrés. C'est une ville qui peut encore nous réserver des surprises !








On retourne à l'hôtel et avant de rejoindre nos chambres on discute avec le groupe indien "Son de Sarod" a qui on propose de travailler ensemble. Je rejoins ma chambre et enfin, je peux essayer ce fameux Yukata très confortable !

Jour n° 11 : Welcome party

Premier jour à Hakodate, après le petit déjeuné ou Juliette fis une entrée fort remarquée en Yucata, on fait la connaissance de Sayaka et Kana qui seront nos interprètes pendant la durée de notre séjour à Hakodate. À cette heure-là Sayaka a encore l'air toute timide et réserve.

Puis on va sur le port ou on a trainé hier soir. Cette fois-ci, c'est avec Emilie, François et Philippe, et trois appareils photos, la guerre des images est déclarée !






Dans le marché, on regarde, étonnés, un peu écoeures la manière dont on prépare les calamars frais. Étonnants, ils remuent encore dans l'assiette. Je suis sur que j'ai envie d'essayer.

On poursuit notre route vers la montagne d'Hakodate, on aimerait bien monter en haut pour voir la vue. On arrive dans une jolie partie de la ville qui pour le coup ressemble vraiment à l'idée qu'on peut se faire de San-Francisco.

On rentre dans un temple Bouddhiste, et on prend plein de photos, faisant fi du sacro-saint principe d'impermanence on essaie de conserver des instants qui sont pourtant irrémédiablement condamnés à la vacuité et à l'oublie. Quels gaijin on fait !

Une galerie commerçante abrite le musé des ours en peluche, et une petite ourse en Yukata attendra longtemps son Miblanc Boulgom, oublié chez Gaël dans un sac isotherme...

Non-loin de là, une bonne pâtisserie dans laquelle je me réfugie pour noyer mon remords dans le péché de gourmandise, c'est de très bon cheesecake et choux a la crème.




Au temple Zen, on s'amuse aussi, il y a tous ces beaux messages laissés sur des petits papiers ou morceaux de bois. Que d'occasion de vains cadrages !


Au pied de la colline devant une vielle maison on photographie fantômes et sorcières !




On arrive jusqu'au parc et on découvre les deux scènes sur lesquelles on va jouer. Le parc est joli, François repère bien les arbres et éléments de décors avec lesquels il va jouer.


On propose à Gaël de venir directement au parc avec les bentos-box. En attendant, on entre dans une belle maison de thé Zen et je savoure un Matcha.






Puis on retrouve Gaël, Philippe Rachel et les enfants près de la grande scène, a peut près à l'heure ou un séisme de magnitude 6 secoue la région de Sendaie, a quelques centaines de kilomètres de nous.

L'après-midi on passe le temps avant nos check-in en jouant avec Juliette et Adam. Jeu de Chat, duel d'escrime, un deux trois soleil... Sous le regard amusé de Philippe Denis en mode rappeur avec la casquette d'Adam sur la tête.





On fait donc les check-in, puis on répète avec Gaël et Emilie, afin de valider l'ordre des morceaux.

J'ai un coup de barre sur la digestion et je m'endors sur ma guitare en jouant "Écris moi " !

On retourne à l'hôtel où je fais une petite sieste avant de prendre le bus pour faire 500m jusqu'au lieu de la fête du soir.

La fête commence par un concert de musique celtique ( irlandaise ) on boit des cocktails, il y a plein de bonnes choses à manger. Emilie repère plein d'objets Ampaman, mais c'est François qui m'offrira ce fabuleux masque souriant d'Ampaman !

Ce même François défendra noblement l'honneur de notre patrie au concours de simulation de torsion de ballon en plastique. Il en fait des tonnes et ça marche !

Plus tard, c'est avec un petit groupe de Gamin qu'on va s'amuser à faire des grimaces et des "Ampamaneries" a n'en plus finir... Sayaka et Kana sont amusées, et Ayasa commence à montrer son autre visage beaucoup moins réservé, on rit beaucoup.

On va boire un dernier verre dans un restau chinois. Sayaka, la "cendrillon d'Hakodate" comme la baptise tendrement Gaël doit rentrer sous crainte de rater le dernier bus et de faire une longue route à pied. Elle laisse un verre non-finis.

Puis on rentre à l'hôtel ou nous attend une longues discutions avec nos confrères indiens, on a commencé avec l'histoire des Kanji, les idéogrammes sino-japonais et a fini à de hautes altitudes avec des considérations mêlant physique métaphysique et mystique.


Jour n°12 : Premier concert au parc Motomachi

Cet après-midi, on va jouer notre premier concert au Motomachi parc. Je dors un peu plus qu'hier et Gaël vient me réveiller vers 9h30 pour le petit-déjeuner.

Ensuite on a prévu une séance de travail commun avec les musiciens de "Son de Sarod". On essaie d'improviser quelque chose, cela marche très bien avec les tablas mais c'est plus difficile avec le Sarod à cause de l'accordage et de la tonalité qui est différente. Mais c'est un beau moment.



On mange ensuite nos spaghettis en bento-box puis on prend la direction du Motomachi parc.

François aujourd'hui, c'est confectionné un très beau costume à l'aide de vielles carcasses de crabes et de pinces. Il se peint entièrement en rouge et porte sur la tête une couronne faite avec les carcasses de crabes. Les pinces sont comme des ongles très longs à chaque doigt. Il est vraiment "Sagassu" le diable en japonais.




On fait nos balances, puis on essaie de faire participer une voix japonaise sur le morceau "les loups". Sayaka ou Kana essaie. Kana arrive à lire très bien le texte, mais elle pense que Mayumi le lira mieux, car elle a travaillé comme speakerine à la télévision. Après-concertation avec l'ensemble du groupe, on décide de ne pas jouer de version spéciale de ce morceau aujourd'hui, on le programmera pour notre prochaine scène.





François déjà en costume et maquillé se promène dans le parc, il fait le bonheur des enfants qu'il surprend, et amuse. Il monte dans le bel arbre décoré qui est à côté de la scène, ça nous rappelle ses performances dans son arbre fétiche de Belleville.






On commence le concert après une longue préparation. Quelques accrochages sur "Ali baba ", car Gaël a oublié une partie du texte, la suite se déroule bien, François, Gaël et Emilie évoluent hors scène François se mêle au le public.



Après le concert, on essaie de vendre quelques disques. Mayumi nous aide beaucoup, a un moment, on se retrouve près des caméras de télévision d'une chaine nationale, je m'amuse à faire le guignol en passant devant les caméras "comme si de rien n'était".

Je m'offre un bon Mojito, et comme je vois que l'idée plait à Emilie, je lui en propose un aussi.

Après un petit repas, on prend le bus du retour vers l'hôtel. Je manque de peu de le rater, car quand j'y arrive, il est déjà en train de partir, mais Adam me voit et me fait un signe, le bus s'arrête. Je la joue très "Bennie hill" en faisant le tour du bus par le côté le plus long.

De retour à l'hôtel, j'emprunte le portable de Philippe pour écrire le blog. Je me mets dans le salon de l'hôtel, car il n'est pas très tard, on est vite envahi par la "secte des Yacata d'hôtel". Gaël et Mayumi arrivent plus tard, j'avais oublié mon sac dans le bus, heureusement Mayumi l'a vu et me le ramène.

La soirée se finit par une discussion passionnante avec Mayuni sur la beauté comparé des Yucata et des Kimonos.




Notre premier concert à Hakodate ! Quelle expérience !








Un grand moment ! Très intense !

Le public japonais est vraiment incroyable, très accueillant et friand de folie.
Ils ont une envie folle de participer ! Du coup, pour nous qui aimons surprendre le public en allant notamment chanter parmi eux, c'était une très belle découverte !
Avant le show, François s'est baladé partout à la rencontre du public japonais et a crapahuté dans les arbres. Les japonais l'ont accueilli avec curiosité et hilarité. Et nombreux d'entre eux lui ont demandé de poser avec lui. L'homme rouge d'Uchronie est aujourd'hui dans un nombre hallucinant d'appareils photo et autres supports numériques ! Et dire que nous serons bientôt dans leurs albums...


Puis à 18h30, le présentateur du festival a fait son apparition ! Il nous a présentés, nous et notre "Emotional music" et nous avons été appelés sur scène ! Ici il prononce "Uchroniiiiiiiie !".
Et nous voilà partis à chanter tour à tour Ali baba et Ecris moi sur scène. Soudain à leur grande surprise, Gael et moi sommes descendus de scène directement parmi eux.
Gael leur a chanté une Route des Fleurs tout en douceur, pendant que je sussurais à certains la mélodie. Puis nous avons échangé les rôles et je leur ai à mon tour chanté Aouh en solo, avec François à mes pieds en loup intriguant et espiègle ! Gaël quant à lui était assis dans la foule.
C'était vraiment impressionnant de chanter entourée par tout ce public.
Ils étaient extrêmement attentifs et très accueillants ! A la fin, une grande partie d'entre eux a clôturé ce morceau avec nous ! et leurs Aouh Aouh se sont mélangés aux nôtres ! 


La fin approchait alors quoi de mieux que de clôturer cette expérience en une explosion de folie !  

Les Loups étaient dans la place ! L'énergie au max, la musique piquante, et le plaisir en bandoulière ! 
Quelle fin ! De ma place, je voyais ces 400 paires d'yeux hallucinés, devenir ronds comme des soucoupes ! Quelle sensation ! Nous les avions cueillis !
Et soudain, c'était fini ! L'heure des saluts et de quelques mots japonais choisispour leurs exprimer toute notre gratitude et le plaisir que nous avions eu de vivre cette expérience ! Et un sourire permanent sur tous nos visages !

Puis comme prévu par le festival, pendant que Phillippe, Rachel, Gilles et Gaël démontaient notre batterie et piano, je suis partie à la rencontre du public. Une deuxième expérience en soi !
J'ai rencontré pêle-mêle un rappeur japonais et ses deux beat-boxers qui sont venus tout de suite à ma rencontre en criant "Aouh Aouh", ils avaient beaucoup aimé le show, l'énergie surtout et me firent un rap instantané pour me décrire comment ils l'avaient ressenti ! C'était fou...
Du coup, on a improvisé ensemble au débotté. Hip Hop Uchronie ! Et je leur ai proposé de se revoir pour une collaboration dans les prochains jours, affaire à suivre...


D'autres spectateurs se sont approchés, parlant un peu de français, ils avaient le sourire aux lèvres ! De belles paroles échangées ! Ce qui les a beaucoup marqués, c'était notre façon d'interpréter, avec beaucoup d'émotion ! Ils avaient imaginé de nombreuses histoires à propos de nos chansons... 
Nos cris de loups aussi les avaient beaucoup impressionnés et jusque tard dans la soirée, d'autres spectateurs, sponsors et autres artistes m'ont interpellé sous cette forme ! Certains ont d'ailleurs emporté notre CD avec eux.

Aujourd'hui, nous jouons deux fois. Un premier set plus intimiste ( 100 personnes ) dans une maison de retraite, et une deuxième fois sur la scène 2 à la nuit tombée pour un set de 35 min devant 400 à 600 personnes.
Bref depuis ce premier concert,  toute l'équipe a un sourire permanent, l'adrénaline au maximum et une pêche d'enfer ! On a vraiment hâte de vivre la suite.


On ne sait pas ce qui nous attend... C'est le plaisir de ce voyage ! Nous continuons de découvrir ce pays incroyable allant de surprises en surprises ! De rencontres en rencontres ! On prend le temps et en plus ce festival est un écrin magique pour découvrir aussi d'autres musiques venant du monde entier ! 

Avec les indiens le courant passe tout particulièrement, Rachel et Philippe ont échangés sur des questions de rythmes et de façon d'improviser, Gilles à joué avec eux, et Gaël et moi aussi.

Nous prévoyons de travailler ensemble sur certains morceaux afin de les inviter à jouer avec nous sur scène en fin de semaine.

De grandes aventures encore en perspective ! 


Whaouuuuuu ou devrais je dire Aouuuuuuuuuuh !

Mardi 6 août 2013

Emilie en direct du Japon.



Jour n°13 : Concert à la maison de retraite et concert en soirée sur la petite scène

Aujourd'hui, on va jouer dans la maison de retraite d'Hakodate.

On doit avoir déjeuné et être prêt pour 14h précises. Je me lève pour petit déjeuner vers 9h30. Les restes de la fête d'hier soir ont bien disparu.

Je retrouve Adam Juliette, Philippe et Rachel.

On discute un peu et on essaie de visionner le concert de la veille... Impossible, Sayaca ne savait pas bien comment utiliser l'appareil photo et elle n'a pas enregistré au bon moment : bilan, 3 micros enregistrements de 10 s.

Je me rends à la poste centrale pour acheter des timbres et une carte pour mon filleul Thibault qui va fêter ses sept ans.

On mange nos bentos box et on prend le bus direction la maison de retraite. On joue dans le très grand hall d'accueil de la maison de retraite, il y a aussi un artiste danseur turc qui fait deux numéros, un avant nous et l'autre après nous.


On joue Le Christ aux Oliviers, la route des fleurs, Écris moi, Aie et la valse de Noël. On ressent une émotion très forte en faisant ce concert. Les personnes agées dégagent quelque chose de très particulier, certains tapent en rythme dans leur main. François fait des choses très jolies qui surprennent, mais sont très bien accueilli par le public, comme un numéro de démon japonais avec le masque d'Ampaman. Il danse avec les membres du personnel encadrant. Beaucoup de personnes sont en fauteuil roulant, mais François choisi l'une d'elle et lui fait faire un tour de danse sur scène.

Après le concert, on retourne sur scène pour dire quelques mots en Japonais et puis on va saluer les spectateurs individuellement.

Il y a une très vielles dame qui a regardé Gaël pendant tout le concert, elle lui confie qu'il ressemble étrangement à son frère, que c'est troublant. Beaucoup d'émotions à ce moment-là, on peine à retenir quelques larmes.
Après le concert, on va regarder la mer quelques minutes, puis Philippe, Émilie François et Rachel vont au Onsen tandis que Gaël et moi, on retourne au parc Motomachi pour travailler avec Mayuni sur la chanson des loups.
Après avoir bu un bon Matcha à la maison de thé d'hier, on met en place la chanson sur les marches à l'entrée du parc. Mayuni attend une amie à elle qui nous rejoint.


On met bien en place le morceau. Plus tard en fin de soirée, on fera une dernière répétition devant Philippe et Emilie qui nous assurera.

Entre temps, je vais voir le groupe de russe sibérien Koryak. Impressionnant et très fort, très pulsionnel. On est intéréssé par leur jeu qu'on aimerais mêler à notre "Akuma wo Sagassu".


Notre concert commence à 20h45, on joue Le Christ aux Oliviers, L'heure tourne, Liberté, la valse de Noël Ange, Aie, la bibliothèque brûle, les Loups. Des difficultés techniques émaillent le début du concert. On essaie de régler les balances en "live" ce qui est très délicat.

Il y a un spectateur un peu éméché qui ponctue le concert de cris. François utilise ces énergies dans "Anges" qu'il interprète comme un combat de Samouraï qui se termine par un Hara-kiri.


On finit en force avec "les loups" Mayuni assure, le morceau marche bien. On reste sur le lieu du festival après, on discute avec les gens, je fais la connaissance d'un couple sympathique, lui est français, elle espagnole, ils sont en vacances. Il y a aussi Akane qui est très belle, elle a 36 ans me dit elle, on lui en donnerais une vingtaine tout au plus, et aussi nos amis chiliens qui nous invitent à partager un "free barbecue" en nous promettant de remettre ça demain si on se pointe avant 6h !

On rentre à pied avec Emilie et François, sur le chemin, on croise les fantômes de la belle Mayuni et de sa triste amie. Pourtant, on retrouvera, magie Mayuni à l'hôtel ou milieux d'une nouvelle fête slovène avec un pianiste fou et un indien persévérant. On fait vraiment de droles de rencontre en ce moment à Hakodate !



Album photo : Notre Premier concert, de l'arrivée au show !

Ces photos ont toutes été prises par Phillippe Denis.















Notre concert à la Maison de Retraite d'Hakodate : Instants fragiles comme un coeur de verre.





En marge des cinq scènes du Motomachi Park, le festival World Meets Japan organise aussi des minis concerts au sein de jardins d'enfants et de maisons de retraites.
Uchronie a été choisi pour intervenir hier dans une maison de retraite en co-plateau avec les facétieuses marionnettes turques de Serkan Kaplan.

Cette fois ci, je l'avoue, c'est nous qui avons été cueillis.
Comment décrire ces instants ? Ce fut 30 min fragiles, délicates.
Devant cette assemblée de mémoires, nos mots nous ont surpris ! Ils résonnaient comme dans une cathédrale de cristal. Si fragile parce que devant nous assis dans leurs fauteuils, les yeux grands ouverts palpitaient un océan d'expériences, de joies, d'épreuves, de vie.

Nous jouions dans le hall de la maison de retraite, dans une sorte de coupole centrale, un puits de lumière entouré d'escaliers en spirale comme au musée Guggenheim.

Et pendant 25 min nous avons chanter nos mots et tenter de transmettre notre énergie et notre émotion d'être là. Tenter de devenir aussi poreux que possible pour que devant cette assemblée au delà du sens des paroles qu'ils ne comprenaient pas, nos histoires se racontent.

Des histoires d'amour avec Ecris Moi et Aie, des envies de révoltes et de danses avec La Valse de Noël,
et une Route des Fleurs particulièrement sensible car leurs regards mêlés à ces paroles sur les souvenirs de nos vies qui nous échappent et que nous tentons de rattraper, a fait vibrer notre corde sensible, donnant tout d'un coup tout son sens à cette expression.

Nous avons investi l'espace, tour à tour grimpant dans les étages, chantant depuis les balcons, ou parmi eux. L'interaction avec François a déployé ici tout son sens. Notamment grâce à son utilisation  d'éléments évoquant la culture populaire japonaise ( ex : masque de Ampaman ).


Sur La Valse de Noel, François a également inviter une vieille femme à danser avec lui une valse tendre.

Puis le concert fini, nous sommes allés à leurs rencontres.
Et nous avons échangés de longues poignets de mains, quelques embrassades, et de nombreuses paroles grâce à l'intermédiaire de Sakaya, notre pétillante traductrice.

Pendant cet échange, le temps était suspendu.

Gaël a rencontré une vieille femme qui ne l'avait pas quitté des yeux pendant tout le concert.
Elle lui dit alors qu'il ressemblait comme deux gouttes d'eau à son frère.

Pour ma part, cet échange m'a particulièrement touchée, notamment ma rencontre avec deux japonaises
qui m'ont appelées de loin pour me dire qu'elles avaient aimé notre énergie, nos voix et qu'elles nous enjoignaient de revenir l'année prochaine.

Voilà, ce que je pouvais vous en raconter,
c'était une première fois pour nous, et en réalité je ne sais pas comment parler de ces moments, je ne peux que vous les décrire maladroitement comme un témoin trop proche.
En tout cas, nous ne nous attendions à recevoir ce qu'ils nous ont donnés.
Au delà des souvenirs, ça continue de vibrer dans nos poitrines.

Mardi 5 août 2013
Emilie en direct du Japon



Jour n°14 : Concert sur la grande scène


Aujourd'hui, on va faire notre premier concert sur la grande scène, face à la montagne d'Hakodate.

Après le petit déjeuné, Philippe Rachel et les enfants partent rejoindre des amis Emilie écrit un récit du concert à la maison de retraite et on repasse le film du concert d'hier avec Gaël.   On fait notre lessive en même temps qu'une ultime répétition, on prend le temps, trop de temps et on est un peu en retard pour le rendez-vous avec Sayaka.

On rejoint le parc Motomachi pour faire des répétitions/balances. La scène est très belle. On a vraiment l'impression de jouer pour la montagne, c'est très impressionnant.



Aujourd'hui on joue deux sets de 20mn. Avec en spécial guest Anup qui va jouer du tabla sur nos morceaux.
Il y a un bon millier de personnes sur les gradins devant la grande scène.

Sur le premier set, on commence par "le christ aux oliviers" qu'on avait déjà repéré avec Anup. Sur le second c'est l'intro de la chance qui deviens un duel de percussionnistes fou.
François choisi pour costume la robe d'Emilie, et se coiffe de la couronne de crabes de lundi.



Entre les deux sets et après le dernier on se promène en essayant de vendre des cds "Caite Kudasai".

Je recroise Ai vu la vielle, je lui demande des nouvelles de Akane, mais elle ne sait pas si elle viendra aujourd'hui.


Après le concert, on voudrait bien aller au restaurant avec Vladimir et Irina pour fêter l'anniversaire de Philippe, Vladimir nous conduit à un restaurant qu'il connait, mais il est fermé. On décide alors de prendre le bus pour se retrouver dans le quartier de l'hôtel où il y a des restaurants d'ouvert. Mais le bus fait de très gros détours pour passer par l'hôtel ou loge Sayaka, repasser devant le parc Motomachi, puis retourner à notre hôtel... On est fatigué !

On trouve un restaurant ( Spirite ? ) ou les tables tournent pour se faire passer les plats. La soirée se finit ensuite bien tranquillement dans l'habituel salon de l'hôtel peuplé de joyeux fêtards.






Album photo : Mini Concert à la Maison de retraite

Toutes les photos ont été prises par Philippe Denis.















Jour n° 15 : En haut de la Montagne

Aujourd'hui c'est notre "free day", mais on se lève quand même de bon pied et pas trop tard je prend le petit déjeuner. Philippe Denis nous montre les photos des derniers jours qui sont super !


Avec Gaël et François on veut aller manger du calamar frais sur le port. Dans le marché il y a un aquarium géant ou on peut pécher son propre calamar, qui est ensuite préparé sous nos yeux. Mais on trouve ça glauque, car les pauvres bêtes péchées sont suspendu a un ameçon et photographié puis tuées sans ménagement et les mouvements réflexes des bras de la bête découpés sont utilisés comme attraction.

On va donc dans un bon restaurant du port ou on nous sert sans décorum un bon sachimi de calamar et une pince géante d'araigné de mer. On se régale.

Pour désert on va manger des choux à la crème à la maison bleu "Kinokokorro". On décide ensuite de monter en haut de la montagne.



On cherche et on finit par trouver le petit chemin en sous bois, très agréable, dont on révait. Sur la route il y a de nombreux temples.Une fois en haut, la station de funiculaire ressemble a un grand centre commercial, le contraste est fort avec les petit temples. Mais la vue est jolie.



On redescend a Hakodate par le petit funiculaire et, après être passé de nouveau par la maison bleu, on retourne au parc voir les concerts qui nous intéressent. Il y a d'abord "Sound of Sarode", puis "Koryak folk" qu'on avait déjà vu, les danses chamane de sibérie, enfin les percussions japonaises traditionelle de "Bati-holic", à l'énergie débordante qui enchante François.

On va manger nos repas du soir sur le stand, et après avoir profité encore un peut de l'ambiance de la fête on repasse par le port pour rentrer nuitamment. Au bord de l'eau une fois de plus deux jeunes filles regardent la mer. Drôle de rencontre ! Vite, une photo ( mais avec leur appareil photos du coup on peut pas vous la montrer ) !

Jour n° 16 Hakodate sous la pluie

Aujourd'hui la journée commence très tôt, vers 6h30 on est reveillé par une alarme et un message en Japonais qu'on ne comprend pas, çà ne dure pas longtemps donc on ne descend pas au rez-de-chaussée. Quelques minutes plus tard la voix de Mayumi au haut-parleur nous dit que c'était une fausse alerte et que nous pouvons rester dans les chambres.

Ouf !

Donc tout rentre dans l'ordre et c'est bien vers 9h30 qu'on descend prendre le petit déjeuné. Il tombe des cordes depuis hier soir, l'air est chargé d'humidité. On est tous un peu aux ralentis. Mais on décide de profiter de ces conditions météorologiques pour faire toute sorte de corvées "informatiques". Modification du site internet, rédaction et envoie de mails ...

On écrit les mails avec Emilie, Philippe Z. Corrige, Gaël retravaille et envoie, c'est ainsi que marche la musique !

Le concert du soir avait été annulé pour cause de pluie, il est finalement maintenu. Je vais faire une petite sieste et redescends, on est près pour attendre le bus vers le parc Motomachi.

Au dernier moment, je décide de monter chercher ma Marinière. Je prends a peine 3 minutes, mais c'est juste assez pour rater le bus. Je retrouve Philippe D. dans le hall de l'hôtel, on prend le bus 4 pour aller au parc.






On doit enregistrer le concert et c'est galère pour se mettre d'accord avec les gars du son qui ont compris qu'on voulait envoyer un mix en fond de notre concert au lieu d'enregistrer tout... Une fois que c'est clair, on a à peine le temps de répéter deux morceaux, le concert commence. L'air est chargé d'humidité, ma guitare se désaccorde, mes doigts glissent sur le clavier.


Quelques petits désagréments font que ce concert n'est pas notre meilleur souvenir.

Mais on est content et on rencontre pas mal de spectateur charmès, on vend même quelques cds.
Après le concert on retrouve Sayaka qui nous a bien manquée aujourdh'ui... Moment tendresse !






Je rejoins mes amis très sympas du coin "repas", aujourd'hui, on a des petits baignés de porc avec du riz, pas mauvais. Et une soupe au vermicelle.



Au moment de repartir, je trouve les affaires de Gaël manquantes dans les loges, je me dis qu'il a dû rentrer, mais je le retrouve un peu plus tard en train de négocier un concert à Saporo avec Raphael qui y dirige un restaurant espagnol. Amusant tour du monde ! C'est un personnage intéressant et on a plaisir à discuter avec lui en buvant du vin blanc.

Pour le retour on décide de rentrer à pied, une fois de plus, parce qu'on est français et qu'on aime marcher et peut être aussi par romantisme.

Album photo : Concert d'Uchronie sur la grande scène

Album photo de deux de nos trois performances sur la scène ATLAS pris par PHILIPPE DENIS 
LES BALANCES 
LA MINUTE AVANT
LA SCENE / 1ERE SESSION






ENTRACTE




LA SCENE / 2EME SESSION












             
 
             




Gaël - Hotaru au Jardin d'enfants


8H du matin j'ai pas beaucoup dormi, mais j'ai très envie de me lever, ce matin le groupe des Lettoniens va jouer et danser au jardin d'enfants. J'avais adoré mardi dernier jouer à la maison de retraite d'Hakodate, ce fut tellement émouvant que je voulais absolument assister et participer à ma façon à cette rencontre avec les jeunes enfants âgés de 2 à 6 ans. 

Je me demandais aussi comment les danseurs lettoniens allaient capter l''attention des enfants. Dès notre arrivée les enfants sont tout excités et nous disent bonjour en jaillissant par grappes d'une des salles. Pendant que le groupe des Lettoniens se prépare, Je m'assois tout seul dans le couloir et tout naturellement ils viennent vers moi et commencent à me parler, je leur réponds en français et ça les fait beaucoup rire. Ils me parlent et je répète ce qu'ils disent, encore plus de rires, Hotaru, ils me font presque peur tellement ils sont nombreux, Hotaru, avec leurs voix stridentes tout près de mes oreilles, Hotaru c'est le nom d'un insecte en japonais lumière de l'espoir sorte de luciole, je fais chut avec les doigts, et miracle le calme revient pour mieux repartir. Hotaru ( ほたる ) sera le mot du jour, comme le chant des cigales, trop contents d'avoir un mot en commun. Ils font des acrobaties devant moi, je les fais monter sur mes genoux et on lâche les mains, bisous sur la tête à la descente, le concert et les danses traditionelles commencent, histoire éternelle des relations homme femme, puis les enfants entrent dans la danse, certains se laissent attrapper, d'autres fuient, un des danseurs tel le joueur de flûte d'Hamelin en attire dix d'un coup, c'est le clou du spectacle tonnerre d'applaudissements, photos, départ
je reste encore un peu pour jouer avec eux et leur dire au revoir Hotaru Hotaru Hotaru je leur fais leurs premiers poutoux gros bisous bruyant et baveux dans le cou à la queue leu leu, ils attendent leur tour et reviennent plusieur fois je dois m'enfuir le car est en train de m'attendre et je mets tout le monde en retard ils me suivent jusqu'à la porte et je m' envole dans le bus Hotaru, Hotaru
bisoux des mains à travers les fenêtres
Gael en direct du Japon

Jour n°17 Closing Festival

Aujourd'hui sera notre dernier concert en public à Hakodate. Demain, on va simplement jouer pour l'Alligato Party.

Photo : Philippe Denis

Photo : Philippe Denis


Après le petit-déjeuner à 10h, on va répéter sur le toit de l'hôtel Le Déserteur et Zorro, il y a du vent et des mouettes.

Puis ce sont les travaux informatiques et le montage du concert d'hier qui est assez joli en vidéo

Les bentos du déjeuner sont au niveau de la semaine, ils appellent une petite sieste tranquille avant de travailler avec Mayomi. On cale "les poissons rouges" et "les loups".

Coup de stress au dernier moment quand le bus arrive, Gaël le rate, il viendra en vélo, et de toute façon avec les détours qu'il fait le bus n'est pas plus rapide. On rejoint la petite scène.

François se fait peindre par les enfants et les gens du festival, des noms et des kanji calligraphiés sur le corps. La première partie du concert commence par "le christ aux oliviers", Puis liberté, écris moi, la route des fleurs, le déserteur.


On fait une pause de 20 minutes avant d'enchainer sur un second set qui commence par un solo de batterie délirant sur "La France". Mayomi intervient sur cette seconde partie à deux reprises dans "les Poissons Rouges" et dans "Les Loups".


Après le concert, on rencontre notre public, et les petits marmitons du coin diner nous ont préparés du poulet riz-coco. C'est bon et ça mérite bien un Mojito.




La soirée se termine par une cérémonie d'au revoir sur la grande scène, ou touts les participant sont réunis. On repart en chantant et dansant.


On reste un peu plus tard à flâner avant de reprendre la route de l'hôtel, a pied, et s'autorisant quelques haltes en bord de mer.



Jour N°18 Arigato Party

Aujourd'hui, le festival d'Hakodate est officiellement terminé, et c'est l'occasion de l'Arigato partie, fête d'au revoir à toute l'équipe et le staff qui ont fait de ce festival une fête quotidienne.C'est l'occasion de se remémorer les bons moments et de dire au revoir aux personnes qu'on a plus particulièrement appréciées.Le matin, après le petit déjeuné, on décide de faire notre lessive et diverses corvées informatiques et logistiques, mail a envoyé coups de fil à passer, billet Japan Railpass à acheter pour notre prochain voyage, direction Kyoto et Osaka. Il y aura trois changements avant d'arriver à Osaka ou Kio devrait pourvoir nous héberger. Entre temps, on réserve une nuit de plus à l'hôtel ici.On va rechercher la lessive ma chemise blanche à virée au rose léger... Le pantalon de gaël a un peu déteint.





Facebook, calcul de la vidéo sur la grande scène, il est temps pour Émilie d'aller à la réception officielle devant les personnalités de la ville. C'est à côtés du Dojo de tir à l'arc japonais ou Philippe et Rachel venaient s'entrainer !On prend le bus vers 17h pour l'arigato party. Il y a un open bar et de la bonne nourriture, on revoit les gens qu'on aime et on écoute quelques morceaux de chacun des groupes.Il y a beaucoup de superbe Yukata comme celui de Sayaka ou Kana, qui le portent très bien. Mayumi elle à préféré le Sari.




Après les Indiens de "Sound of Sarode" et "Koryac", avec lesquels François s'amuse comme un fou, on monte sur scène. On joue avec Unap aux Tablas. Les christ au Oliviers pris très lent avec un François et Temawashi dans une prestation très poétique.Puis Liberté, la valse de noël et enfin la bibliothèque brûle.La suite de la soirée est un mélange d'Arigato sincère, d'embrassade de Japonais(e) embarassé et démouvants au revoirs. On offre quelques cds d'Uchronie. A --- on va jouer, un peut a l'écart du bruit avec pour décor le croisant de lune sur le petit square, une belle version d'"anges".



On rentre à pied, comme des Français, pour retrouver l'hôtel dans la traditionnelle fête Létonne du soir. Rachel et Philippe s'y mêlent au mélodika et au Cajon.





Jour n°19 Grande promenade

Le festival est fini, la dernière fête était hier soir, on se réveille plus tard, mais encore fatigué. Dernier petit déjeuner oeuf brouillès saucisse à Hakodate. Les laitons font leur bagage, les Indiens aussi et Philippe Rachel Juliette et Adam. On va se retrouver tout seul ici la nuit prochaine.
Le salon de l'hôtel se remplis de bagages et de valises, il y a des "au revoir" partout. Une certaine émotion.
Pendant ce temps, avec Anup au Cajon, on improvise des chansons, Emilie invente des textes et je fais la musique.
Vladimir et Irina viennent chercher Philippe et Rachel qui sont les premiers à partir, puis ce sont les Indiens.
On veut aller faire une promenade dans la journée, mais c'est la matinée qui n'en finit pas et le départ est sans cesse reporté.
François et Philippe ne tiennent plus et prennent les vélos pour faire une balade. On invite Sayaka à se joindre à nous pour une ballade sur la montagne d'Hakodate. Il fait très beau, on prend le funiculaire pour monter en haut de la montagne. Cette fois-ci, j'ai de la batterie dans mon appareil photo pour immortaliser la vue sur la ville et les faces de François et Sayaka.



On prend un petit chemin, idée d'Emilie QUI AVAIT RAISON, car se petit chemin nous-même effectivement, par un joli parcours boisé, semé de petites statues de Boudhas, ou on s'arrête à chaque fois quelques secondes, au cimetière très joli que nous voulions visiter.





Le cimetière, sur un cote de la montagne est très beau, il surplombe la mer. À côtés du cimetière, il y a un temple shintô.






 Il est très grand, on l'explore tranquillement avant de prendre la route en bord de mer. Les ruelles dans ce quartier sont bordées de petite maison de pécheurs, qui ressemblent un peu aux maisons du quartier où nous étions à Tokyo, mais plus colorés et avec la mer à côtés. Il y a dans ce lieu un charme incroyable !



On arrive au bout du chemin a une plage de rocher, il fait très chaud, Gaël, Emilie et François ne résistent pas à se baigner.
On repart de la crique, Gaël en slip ressemble à un Don-Quichotte sans-culotte. On cherche le restaurant qu'on ne trouve jamais et ça nous mène au port où on aborde un bateau rouge pour une séance photo.



On finit par trouver un restaurant de pâtes ou on mange enfin, des sobas au crabe et de la bière. Puis on prend le chemin de l'hôtel. On a espoir que la pâtisserie de la maison bleue soit ouverte mais hélas même s'il y a de la lumière, la grille est baissée. On rentre donc à l'hôtel se reposer de la journée et prendre l'eau, l'ambiance est très différente des jours dernier, si calme aujourd'hui.

On décide d'aller boire un verre avec François, dans les petites échoppes qu'on avait repéré le jour de notre arrivée. On passe devant l'une d'elle et une voix s'exclame "Currilim, currilim !!". C'est la jeune femme qui était maquillée avec le groupe de supporter, qui nous avait repérés le premier soir. Ils nous invitent à boire un verre, on accepte et on mange aussi un petit morceau, des brochettes porc-poisson et du calamar frit. Gaël, Emilie et Philippe nous rejoignent, c'est la fête, rapidement Gaël va chercher la guitare et un petit concert s'organise. 

" Le déserteur" marche très bien, Ange est très émouvant aussi. On est invité aujourd'hui, on ne paiera pas nos consommations. Nos hôtes nous quittent avec beaucoup d'émotions. On est ému aussi. "Arigato" et "Sumimasen" a la fois d'avoir déclenché tant d'émoi.

















Jour n°20 Une belle journée avec Mayumi

Aujourd'hui on va se baigner dans un Onsen naturel de l'Ile d'Hokaïdo.

Mayumi nous a proposés de nous y conduire, mais elle a hésité beaucoup à cause du nombre de places dans la voiture, mais finalement, on s'arrange, François, moi et Emilie, on va se relayer pour passer à l'arrière de la voiture.

Après un petit déjeuné au marché aux poissons d'Hakodate, ou Emilie nous à rejoins et ou on a mangé du Sachimi de saumon, on rejoint Gaël et Mayumi à l'Hotel et on embarque dans la jolie voiture saumon.



Une première halte dans un supermarché pour acheter de quoi pique-niquer à midi et des bières et on prend la route du Onsen. La route est très agréable, le paysage très vert, beaucoup de forêt à flanc de belles collines rondes, le paysage peut rappeler l'Auvergne, mais en bord de mer. On traverse de beaux villages de pécheurs avec de petites maisons.







Le Onsen ou Mayumi nous a amenés est situé en bord de mer. L'eau du bain n'est pas salée, c'est l'eau qui provient d'une source et est chauffée par l'activité volcanique. Sur la route, on a vu le fameux volcan avec son sommet un peu blanc. Et surtout, on sent qu'il est là à l'odeur de soufre qui me rappelle un peu les cures thermales de mon enfance, dans les Pyrénées.









Le Bain communique directement avec la mer, il n'est séparé de la mer que par une construction en pierre. Du coup à proximité du bain, l'eau de la mer est chauffée. C'est agréable, on passe d'un endroit à l'autre, eau chaude, fraiche, tiède. Une digue brise les vagues et crée un petit bras de mer très confortable pour moi.

Sur les rochers, il y a plein de gros insectes qui filent se cacher dès qu'on les approchent. Une vielle dame sur la plage ramasse des petits coquillages et des minis crabes, elle m'en donne un que je prends avec crainte, mais finalement ça me rappelle les petites rainettes que lorsque j'étais enfant, j'avais une fois mis dans ma poche pour les ramener chez moi et qui se sont mises à croasser une fois dans la voiture ! C'est le jour des souvenirs d'enfance !

On profite bien des sources chaudes et de la mer et on reprend la route.

On va visiter un site archéologique d'un ancien village de la période Jomon ( -10 000 à -300 ) ou des maisons ont étés reconstitués. Ce sont des sortes de huttes à demi enterrées assez grandes, on en voit a différent stade construction. 






Le site du village est remarquable avec une belle vue sur la mer. On prend des photos, on visite, mais rapidement le gardien vient nous signaler qu'il est déjà 17h, on doit partir. Il y a des chevaux sauvages dans la région nous dit-il ! Et en effet, on voit des panneaux indiquant leur présence, mais les chevaux, on ne les voit pas.

Mayomi nous amène chez sa mère et sa sœur qui ont un vergé de pommiers en banlieue proche d'Hakodate. On achète de quoi faire un barbecue, poisson à griller, saucisses, chips de légumes, quelques légumes (ils sont assez chers au japon ). Et on achète un petit kit de feux d'artifice.


 

On va faire notre barbecue en bordure du verger, on surplombe la ville et comme le jour tombe les lumières s'allument sous la lune qui devient rouge. 


Il y a une petite guérite en bordure des arbres avec des bancs et une table. On est bien et on se régale. L'invention culinaire du jour : les Saint-Jacques flambées au Whisky Japonais.




Après le repas, on mange des choux à la crème de la boulangerie "Doux et Tendre" ! Les noms en français pour certains commerces ne sont pas rares au Japon. On tire le feu d'artifice, et on monte à la guérite admirer la vue sur la ville.
Fatigué d'être attaqué par les moustiques, on rentre chez la maman de Mayomi.

La maison est une maison moderne il y a une pièce à côtés du salon pavée de tatamis, ou il y a un coin pour les deux religions pratiqué : shintoïsme et bouddhisme. On est dans la période du o-bon ( fête des morts ) et les petits hôtels aux ancêtres sont décorés, des offrandes de nourritures placées a leur pied.

Mayomi a plein de vieux Yukata et vestes qu'elle ne met plus et en offres quelques-uns à François pour ses performances. On fait connaissance avec la maman de Mayomi et avec sa sœur et on passe la fin de soirée à discuter, à chanter quelques chansons, autour d'un verre de thé. François dessine deux portraits au feutre noir.



On regagne l'Hôtel et après de chaleureuses embrassades, on promet de se revoir en septembre à Tokyo.

On reste dans le salon de l'hôtel, pas besoin de chambre, on part aux aurores demain, la nuit sera (presque) blanche.


Jour n° 21 Hakodate - Osaka



Donc on a prévu une nuit blanche et on s'y tient, après avoir écris le compte-rendu de la journée d'hier, on décide d'aller faire une petite ballade en ville, tout est fermé et très calme. Juste un dernier bar ouvert où on croise des gens venus nous écouter en concert !!! On décide d'aller voir le soleil se lever sur la mer, qui sait peut-être capterons-nous le fameux rayon vert. Mais trop de nuages, le soleil est déjà haut lorsque nous le remarquons.



Du coup, on va voir le marché en train de se mettre en place à l'aube et on rentre à l'Hôtel après avoir acheté des pâtisseries.
Je me repose un peu dans le salon de l'Hôtel et voilà qu'a 6h20 Sayaka arrive, elle est venue nous dire au revoir à vélo ! Et elle n'est pas en retard ! C'est vers 7h qu'on se met en toute vers la gare, le train part vers 7h10.


Après de longs adieux chargés d'émotions et d'amicaux épanchements, on se dirige vers notre wagon. Sayaka nous suit et monte dans notre wagon ! On pense presque qu'elle va peut-être venir avec nous. Mais il est quand même temps de se quitter, allons, ce n'est qu'un au revoir Sayaka !


On change deux fois de train pour se rendre à Osaka. En route, on dort et on mange des Ekiben très bons, poissons et poulet avec du riz et des légumes. Froid mais bon.






Dans le dernier train, on est tous a cotés les un des autres, donc on décide de retourner les siège pour faire un carré. Le contrôleur vient nous dire quelque chose, mais on n'en démordra pas et on gardera notre disposition jusqu'à Osaka.


Kiyofumi, membre de RedEarth people est venu nous attendre avec Aki qui parle très bien français. On prend le métro pour se rendre chez lui. Il vit dans une grande maison, nous dormirons dans la pièce qui sert de temple, il y a des tatamis au sol.

Après quelques bières et des discutions, on part vers le club ou travaille Tatachi, le Fireloop. On y retrouve tous les membres de Red Earth Folk, rencontrés à Paris une semaine avant notre voyage, les voilà tous revenus au Japon. Le club est sympa, on se lie d'amitié avec les gens présents et on joue un mini set (le christ, la bibliothèque brule, les loups), c'est Tapaki qui fait le son. On discute encore un peu, je peaufine mon Japonais et puis on rentre par un dédale de rues incroyables et très belles. Notre première rencontre avec Osaka nous fait l'effet d'une ville labyrinthique, mais a dimension humaine et bien que très fatigués et dans un air très moite, la promenade reste agréable.

Découvrez notre prochaine collaboration !


NOTRE PROCHAIN COLLABORATEUR
MICHIHIRO MORISADA : CONTREBASSISTE
BIOGRAPHIE
Morisada est un contrebassiste japonais né en 1950 essentiellement tourné vers le jazz & la performance, il collabore régulièrement à des concerts où il improvise en free jazz avec des peintres, des danseurs & d'autres musiciens.
« Je l'ai rencontré par l'intermédiaire de la compagnie « le Cartel » , sur la création de « la Mort d'Empédodocle », petite pièce composée comme un oratorio, un poême lyrique en trois tableau écrit par Friedich Hölderlin. Ce fut l'occasion de confronter les cultures : le romantisme lyrique germanique, sa traduction en français (françois Rey) & l'étrangeté du frottement nippon via la danse butô (avec Katsura Kan avec je travaille régulièrement depuis 1999) & les envolées musicales de Morisada à la contrebasse escorté de Degushi khorey à la flûte traditionnelle nipponne. Création au Japon , puis tournée ainsi qu'en Thaïlande, suivit d'une reprise à Paris & au festival Tchékhov à Moscou. » Francois, performeur d'Uchronie
NOTRE FUTURE COLLABORATION
Pour notre première venue au Japon avec Uchronie, nous projetons de travailler avec lui du 15 au 17 aout et de faire ensemble deux concerts qu'il organise à Kyoto & dans sa région le 17 et 18 août prochain. Nous verrons comment ses cordes vont se frotter avec nos chansons & comment nous nous laisserons embarquer dans cette colaboration qui risque de nous faire rencontrer de nouveaux artistes.

L'aventure du festival et de nos 8 concerts à Hakodate



Ca y est on reprend la route, le festival est fini. Nous voilà donc dans le train après 8 concerts :

  • 3 dans la grande scène, dont 2 avec comme invité Anup Joshi, joueur indien de Tabla
  • 4 sur la moyenne dont 2 avec comme invitée Mayumi Miago, speakerine japonaise
  • et 1 concert à la Maison de retraite d'Hakodate

Nous sommes très heureux d'avoir vécu cette expérience. Et d'avoir rencontré autant d'artistes venus de pays diamétralement opposés. Notre imagination a palpité à milles volts. Une semaine à avoir les oreilles et les yeux pleins de musiques, de rythmes et d'échanges.
Nous avons vécu un grand nombre de première fois avec eux : Première grande scène tous ensemble, Première fois que nous jouions tous les jours et même plusieurs fois par jour, Première fois dans une maison de retraite, Premier concert avec des morceaux en japonais, Première fois que notre musique se mélange avec les tablas indiens, Premier concert dans un nuage d'humidité, Première fois qu'on joue pour une montagne, Première couronne d'araignée de mer, Première fois qu'on cohabite ensemble dans un hôtel, Première plongée dans un Onsen brûlant, Première fois qu'un tremblement de terre a lieu à moins de 300 km de nous, Première fois qu'on mange du poulpe que l'on a vu vivant, Premier AirClip sur le toit de la montagne d'Hakodate, Première vraie groupie venue nous dire au revoir à 6h40 du matin, Premier concert le jour de l'anniversaire de Philippe, Première fois que Rachel utilise le mélodica, Première fois que Philippe joue du cajon, Première fois qu'on signe des autographes, des sacs et des bus. Première fois que l'on crie Aligato dans un concert Première fois que l'on fait danser et crier Aouh à des Japonais, Pour Emilie, Philippe et Rachel premiers concerts hors de France car Gilles, Gael et Francois avaient déjà fait deux concerts acoustiques à Tokyo. Première qu'on est autant reconnu dans la rue, et inviter à manger ! Première fois qu'on est menacés par des troupeaux de chevaux sauvages, Premier barbecue au Japon, Première fois qu'on est présenté à une famille japonaise, Première qu'on rentre dans le cimetière par la forêt, Première séance photo sur un bateau, Première fois que Philippe suit un groupe de musique, Première fois que l'on mange des bentos tous les jours, Première fois que l'on émeut un public aussi important qui ne comprend pas nos paroles. Première fois qu'on se fait coursé à vélo par des spectateurs. Première fois qu'on affiche complet à l'étranger.
Et bientôt pour la première et unique fois, Francois aura 44 ans au Japon. Le jour où nous jouerons à Sapporo.
Remerciement tout particulier à toute l'organisation du festival, staff technique, logistique et AAA. Merci à Ian et à son équipe. A Kana, et Sayaka pour leur aide. A Mayumi et Anup Joshi pour nos incroyables échanges ! On a hate de pousuivre nos collaborations avec vous ! Merci à tous les artistes du festival et aux 30000 spectateurs d'Hakodate.

Jour N°22 Osaka Chigariki, une nuit à la ferme


On a dormi chez Kiyo, couché tard avec une nuit blanche dans les pattes, je me suis réveillé en dernier. Pendant que François, Emilie et Philippe vont acheter des biscuits pour le petit déjeuner, on travaille avec Kiyo. On joue "la bibliothèque" avec le saxophone. Le morceau se prête bien au style bruité un peu punch de Kiyo, Gaël fait le chef d'orchestre, après avoir expliqué la structure on travaille le morceau dans le détail. Après on a prévu de manger tout ensemble dans un restau choisi par Kiyo, mais Philippe et François avaient compris qu'on se retrouvait simplement à 16h30 à la maison de Kiyo.



C'est donc avec Kiyo, Emilie et Gaël qu'on va manger dans un petit restaurant très bon et pas cher, je prends des "Soba" froids avec une escalope panée et e la salade, c'est très copieux et délicieux.


Kiyo nous fait ensuite faire une petite promenade dans la ville, on voit de vielles maisons traditionnelles d'Osaka et un petit temple, il nous raconte l'histoire liée à ce temple et a la tombe d'un héros qui a combattu un serpent.





On retourne chez Kiyo, on fait les sacs et on attend les camarades. Philippe choisi de regagner Tokyo dès ce soir pour avoir un peu de temps avant de prendre son avion dimanche.

En métro, Kiyo nous amène au lieu de rendez-vous, et c'est à coté d'une femme-sandwich que l'on attend Mr Michihiro Morissada. Il nous conduit en voiture à travers Osaka, on va retrouver Khorey Déguchi, le flutiste que François connait aussi. Ensemble, on se rend à Chakra, une boutique magnifique dont l'arrière-boutique sert de café.  



C'est une ancienne maison deux fois centenaire et qui a servie dans une autre vie d'entrepôt de poisson. Le lieu est très beau, plongé dans une pénombre très agréable, on discute en buvant un verre et puis on commande un curry. Mais c'est à ce moment-là qu'on décide d'entamer une improvisation avec Khorey Déguchi, tant pis, le curry se mangera bien froid.








On commence l'impro par le Christ aux Olivier suivi de la muse en noir, puis on part dans une grande impro à un moment Gaël me dit d'enchainer sur "Ange" qu'on chante et puis l'impro se poursuit. Je propose quelques phrases musicales et des variations rythmiques.

Dans la boutique, Emilie a trouvé un petit bijou et elle me demande mon avis, je lui conseille de l'acheter car il est original, a la fois fin et ethnique.

Après avoir salué Khorey et Momo, on reprend la voiture direction Chigariki, au-delà des montagnes, à deux heures de route.

En chemin, on joue avec Natsuhiko, le fil de Michihiro jeu de la bataille de pouce, jeu des imitations auquel le garçon est très fort. Très bon chanteur aussi, il apprend "les poissons rouges" et "une sourie verte" avec une facilitée déconcertante. On apprend le vocabulaire des parties du visage, chacun est le "Seinsei" de l'autre à tour de rôle. 



On rigole de bon cœur et le voyage passe vite. Après une petite halte dans un "combini", on se retrouve dans une grande ferme, ici on produit du lait et ça sent la vache.
On loge dans la partie supérieure du corps de ferme, une sorte de loft très agréable et grand. Il y a, pour mon plus grand bonheur un rocking-chair, et c'est assis sur ce dernier, en buvant une bière fraiche que je récupère de la chaleur étouffante de la journée en m'en remémorant les bons moments. C'est à ce moment là que sur le sol du salon j'aperçu une énorme sémi qui traversa la pièce... La nuit n'était pas finie !



店 Chat bouillis chaud bouillant à Shibuya





Le japonais est une très belle langue, pas si complexe qu'on ne l'imagine à priori. La grammaire comprend peut d'irrégularité, il n'y a pas a proprement parlé de conjugaison des verbes par personne, pour beaucoup le sens d'une phrase dépendra du contexte. Il sera donc assez simple d'apprendre à dire quelque chose de valide en Japonais, en revanche, comprendre et se faire comprendre sera toujours difficile pour un étranger.
Je me suis mis en tête avant le voyage d'apprendre quelques formules, vocabulaires et éléments de langage sur internet par le biais d'un site très pratique et très bien fait. En 28 leçons, vous pouvez vous débrouiller et lire de petits textes :
http://www.ici-japon.com/apprendre-le-japonais
Le Japonais utilise trois alphabets différents, les Kanji, les Hiraganas et les Katakanas.
Les Kanjis sont un ensemble de caractères issu de l'écriture chinoise. Chaque Kanji peut avoir plusieurs son ou plusieurs sens, là aussi la lecture dépendra du contexte.
Il y a énormément de kanjis dans l'écriture japonaise, mais on considère que 1000 suffisent à lire le journal, un étudiant en fin de cycle en maitriserais 6 000.
J'ai essayé de retenir quelque Kanjis, mais ma mémoire n'est pas vraiment photographique et j'oublie les signes presque aussitôt appris. C'était donc une tache infinie, j'en apprenais une dizaine, une semaine après tout était à refaire. Je me suis donc rappelé des exercices de mémorisation des histoires que mon ami Samuel faisait faire à son fils Philéas à l'aide d'un jeu de cartes. Si l'enfant ne retenait pas l'histoire entièrement "mot pour mot" en revanche, il se souvenait avec une grande précision de chacune des étapes et pouvait décrire la carte suivante avant de l'avoir retourné.
Je me suis donc proposé de retenir les Kanjis avec des histoires. Lorsque je regarde un Kanji, comme lorsque l'on regarde des nuages ou des taches de moisissure, il arrive que le cerveau, en recherche de cohérence crée des images. Par exemple, on dira que ce kanji ressemble à une porte, ou a un œil, au soleil. Parfois, même la plupart du temps cette image n'a aucun rapport avec le sens original du kanji en question, c'est à ce moment-là qu'inventer une petite histoire amusante nous permettras de créer une connection et de mémoriser.
Par exemple je vous livre mon histoire amusante pour le kanji 店 utilisé dans tous les mots désignant un magasin ou un commerce comme : 喫茶店 kissaten : salon de thé
L'histoire se déroule il y a fort longtemps, dans un petit village qui existait à l'emplacement du quartier de Shibuya à Tokyo. C'était une petite ville prospère, mais un fléau se mit à sévir une année. Des hordes de chats venus d'on ne sait ou semaient la panique dans la quiète bourgade. Il se réunissait la nuit, on pouvait les voir, en conseil préparant leur mauvais coup à la tombée du jour. Ils profitaient des nuits sans lune.
À cette époque, la princesse Mayumi avait mangé la lune comme un gâteau sablé, ce n'est que quelques années plus tard que la lune réapparue, lorsque penché sur l'océan de la nuit, Maymi ne vit pas le diable Akuma s'approcher d'elle et défaire son collier dont les perles se disperseraient et formeraient les étoiles, le pendentif d'argent, lui, est devenu la lune. 

Quant au soleil, c'est une autre histoire, car, comme chacun sait, sans lui rien n'existerais, ni Mayumi, ni Akuma ni les hommes, les plantes et les rochers...
Ainsi donc dans ces nuits sans lune les chats, gris d'habitudes se fondaient complètement dans l'ombre, et tout leur mauvais coup étaient impunis. Ils n'avaient plus à fouiller les poubelles des marchands de poisson ... Ils leur suffisaient, nuitamment de se rendre dans les entrepôts, et a la fraiche de se rassasier de Saumon, Thon, Calamar, jusqu'à indigestion. On dit que certains de ces félins affutaient leurs griffes comme des sabres samouraïs et ils auraient alors inventé la recette du Sachimi, coupé en fines tranches.
Pour les marchands de poisson, c'était la ruine... Et s'il n'y avait eu qu'eux, avec le manger, il leur fallait le boire, aux chats, le meilleur lait mélangé au saké était un cocktail en vogue parmi la horde sauvage ! Les tonneaux étaient percés, vidés au matin, toute la journée les chats sur les trottoirs, au milieu de la rue, sur le pas de portes, cuvaient le fruit de leur forfait sous l'œil méprisant des passants.
Autant dire que les seul gagnants a cette situation étaient les souries et les rats qui firent signer aux chats engourdis par la nourriture et l'alcool un pacte de non-agression totalement absurde, mais toujours en vigueur aujourd'hui et qui fait qu'a Shibuya, vous ne verrez jamais un chat chasser une souris qui peuvent faire les poubelles à leur guise.
À cette époque, le vieux maître Michihiro avait une laiterie, il était régulièrement pillé et soufrait particulièrement de l'impunité des chats de Shibuya. C'est dans ce malheur que son fils Natsuhiro eut une idée qui s'avéra fort lumineuse.
Il allait effrayer les chats et leur montrer que s'il le fallait, on était prêt à les passer par les armes, a les pendre haut et court.
L'enfant fabriqua un petit sac en papier de riz qu'il remplit de paille et lui donna la forme d'un chat. Puis, avec beaucoup d'application, il lui peint des yeux en crois, comme le sont les yeux des chats morts. Enfin, a l'entrée du magasin de son père, il le suspendit par la queue à une potence.
L'effet ne se fit pas attendre, les chats effrayés par l'horrible vision, évitèrent l'échoppe de maitre Michihiro et se rabattirent sur d'autre adresse. Rapidement, la chose fut connue et il n'y eut pas un commerce dans tout Shibuya qui n'accrocha une sorte de chat mort à l'entrée de son établissement. Rapidement, on identifia les commerces de la ville à ce symbole. Et c'est pourquoi il se retrouve aujourd'hui encore dans les mots désignant les commerces.

Les dessins de Francois N°1



Gilles s'improvisant tailleur de baguette  sous l'influence du whisky nippon pour ressembler à son grand père.


Kokafarm - Francois -

Jour N°23 Table en bambou


Le programme de la journée d'aujourd'hui n'était pas bien défini, c'est plutôt une journée de transition. Dès le matin, on est réveillé par le bruit des trayeuses et des vaches. Le petit déjeuné est pris dans la cuisine du thé et quelques céréales achetées la veille.

On est assez fatigué du coup on enchaine un peut les siestes avec les périodes d'activité. Ce que l'on sait, c'est que Michihiro doit nous retrouver vers 13h. On visite un peu la ferme, on gouttes les bonnes glaces qui sont faites avec le lait d'ici.




On va manger avec Michihiro Natsuhico et d'autres artistes du festival de demain dans un restaurant à Chigaraki . Dans un genre de restaurant routier ou on mange sur de petites tables, sur des tatamis. Après le repas, on doit construire une grande table en bambous pour le festival. On suit le courant, on n'est pas trop au courant de ce qui se passe donc on se laisse guider.

On coupe donc les grands bambous 3m de long a peut près, 20cm de diamètre en deux. On garde quatre pieds. Puis on passe les bambous au papier verre. Pour le moment je n'en sais pas plus sur la manière dont sera fabriquée la table, mais ça nous a occupé une bonne partie de la journée.

Pendant la séance de ponçage, on voit le beau paon du parc faire la roue, régulièrement dans la journée, il lance un cris grossier qui finis par nous exaspérer. Je profite de l'heure de la sieste pour écrire l'histoire du Kanji, premier conte des nuits sans lune. Pendant ce temps Emilie joue au petit chaperons rouge et cherche un loup dans la fprêt. Une bien belle ballade comme en témoigne ses photos.






Pour la fête de demain, un cochon a la broche est prévu. Il est massé, découpé, enduit d'herbes puis d'huile.




Le soir je retourne près des bambous ou on taille des baguettes pour manger, j'en fait deux pour moi et deux pour françois, demain j'en ferais deux pour gaël et pour emilie. En même temps on sirote un petit whiskies japonais avec françois, profitant de l'air doux de la soirée. Toute la compagnie se réunit une fois de plus pour le repas du soir, poulet et riz dans le grand salon où nous logeons, on passe la soirée a discuter et à préparer nos futurs concerts. Alors que la plupart sont déjà partis se coucher je reste quelque temps à improviser des variations folles sur "le christ aux oliviers" à deux guitares.

Jour n°24 Concert à Chigaraki

Aujourd'hui on doit jouer pendant le concert de free Jazz à Chigaraki. On a bien dormi, on prend le petit déjeuné avec des sortes de petit pain au lait avec des pépites de chocolat. De plus en plus d'artistes arrivent et on commence à faire connaissance. Après le déjeuné de midi ( Des sobas avec une soupe très gouteuse, des minies omelettes des légumes, on fait sa propre assiette et on la mange ensuite, les pâtes sont trempé dans la soupe avant d'être aspirées en faisant beaucoup de bruit ) Mishihiro fait un discours et présente la façon dont se déroulera le concert, il nous présente aussi aux autres artistes. Une grande répétition a lieu après le déjeuné ou se met en place le fil conducteur du concert. À un moment, je vais prendre la parole et parler en français. Je peux dire ce que je veux, un Japonais fera une fausse traduction de ce que je dis, ça a l'air très drôle. On va de notre côté travailler "les loups" et "les poissons rouges" avec Yuko. On travaille bien, Yuiko maitrise très rapidement les deux morceaux. Pendant ce temps, le cochon sur la broche continue de rôtir. Et la température continue de monter. Vers 16h, on se retrouve sur le lieu du concert, la scène a été préparée par Mayuko, un vieux bateau échoué dans les montagnes plante le décor surréaliste. Au centre, le cochon est en train de griller. Des lambeaux de tissus noir et blanc découpés sont suspendus en guirlandes des deux côtés et ferment la scène. François décide d'utiliser ces tissus pour créer son costume de Fakir-Momie.










Les tables en bambou ont finalement un bel aspect, assez pratique. Les invités commencent à arriver et les musiciens commencent. Au moment de faire mon intervention, je parle de la façon de fabriquer des livres. C'est assez drôle.







Puis on enchaine avec nous après la présentation des comédiens. On joue "le christ aux oliviers", "Ecris moi" et "les loups" avec Yuko.


Puis le concert free-jazz-théâtre improvisé reprend son cours.






Après le spectacle, on mange le cochon grillé, on se régale. Emilie joue comme une petite fille avec le pistolet à eau... Ha ha ha...

On reste jusqu'à l'heure fraiche à discuter. J'entends parler de Onsen, quelle bonne idée, avec la chaleur de la journée un Onsen le soir sera le bienvenu.

On suit donc toute la clique jusqu'à un grand Onsen avec plusieurs bains a diverses températures. Ce sont des Onsen non-mixtes, on est tout nu ! C'est très agréable d'être plongé dans l'eau chaude et de pouvoir regarder les étoiles. Une expérience extraordinaire et très relaxante pour le corps et pour l'esprit.

On rentre à la ferme et on continue tard les discussions avec les amis en buvant du bon saké et en mangeant du fromage de Kobé.

Jour n° 25 Sayonara

Second concert aujourd'hui à Shigaraki.

J'ai dormi dans le salon, sur le canapé, le saké d'hier soir était propice au sommeil profond. Quand je me réveille, Mayuko et Natsuhico sont en train de prendre leur petit-déjeuner, c'est a peut près 8h.

Je prends mon petit déjeuné en terrasse, un bon café glacé avec du lait d'ici. On répète "les loups" avec Gaël et Emilie.



Une répétition générale à lieu vers 10h30, on change de place, cette fois-ci la scène est installée dans les premiers bâtiments de la ferme, c'est toujours Mayuko qui a installé les éléments du décor. 



Le scénario est a peut près le même qu'hier, mais cette fois-ci Mitchhiro Morisada va jouer avec nous. On essaie d'abord avec "le christ aux oliviers" le morceau instrumental propice à l'improvisation, puis Ahou ahou, Ali baba et les poisson rouge ( avec Yuko Tanaka ). On joue en acoustique cette fois-ci sur les conseils avisés d'Emilie, et ça marche très bien.



À la fin de la répète Gaël propose un texte qu'il a composé en réponse à Yuko dans la chanson "Sayonara watashi no ai".



On va déjeuner, du riz et une Miso soup' c'est bon. Ce qu'on ne sait pas, c'est qu'après le concert le couvert sera remis, en barbecue.

Donc le concert se déroule bien comme prévu, l'insertion d'une partie acoustique, proche du public est intéressante, il y a de très beau moment de jeu.





Les poissons rouges dans une version très émouvante. Et donc après le concert, on finit le cochon d'hier au barbecue. Il y a aussi une énorme pastèque qu'on attaque, on n'en mangera finalement que la moitié.

C'est le moment de songer à la suite des évènements, le conseil se réunit autour de Mitchihiro. Finalement, on répètera avec lui jeudi, ce soir, on rentre sur Osaka, on devrait dormir chez Takashi, le chanteur du groupe Redearth people rencontré à Paris.

Mayuko qui devait rentrer sur Osaka en train avec nous a finalement trouvé une voiture, on partira donc entre nous. On nous amène à la gare de Chigaraki, puis nous avons deux changements avant Osaka. À la gare on doit attendre une heure, alors on se prend en photo devant la statue d'un ours géant bien doté par la nature.



Le premier petit train qu'on prend dans les montagnes est magnifique.



On enchaine ensuite avec un autre train et un dernier dans lequel on fait connaissance d'un petit groupe d'étudiants qui font des spectacle de jonglerie de rue. Ils sont sympas, on fait connaissance parce qu'ils nous offrent des biscuits. L'un d'entre eux veut devenir astronome, c'est amusant, je lui parle de l'Observatoire de Paris.

On arrive à Osaka vers 21h et on se réfugie bien vite dans un café avec wifi ... Internet-dépendance quand tu nous tiens.

On décide de rejoindre Takachi au Fireloop, le club ou il travaille... Il n'est pas encore là mais on patiente en buvant une bière et en jouant aux fléchettes.



On bois encore un verre quant il arrive, puis on se met en route dans la nuit d'Osaka, nos énormes sac sur le dos vers la maison de Takashi, au bout de la nuit.

Jour n° 26 Tsuki qui se cache.



On se repose de la randonnée nocturne d'hier soir et je dort jusqu'a 11h.

La maison de Takashi est très agréable, bâtie sur un plan traditionnel, en bois avec des tatamis dans presque chaques pièces. Sa sent bon la paille de riz, surtout quant il fait chaud. Il y a des volets en papier devant les fenêtres, une qualité d'ombre très japonaise.




On fait la mise au point de nos compte avant d'aller faire quelques courses pour le petit déjeuné. Premier café au Japon, très bon, préparé par François.

Après la mise à jour du blog, on splite ensuite l'équipe, Emilie et François partent visiter Kyoto, moi et Gaël on reste à la maison de Takashi.
On répète "Les loups", "Le déserteur" et quelques autres.  Puis on part avec Gaël faire une grande ballade à travers Osaka.



Le quartier de Takashi est plutôt chic, c'est un peut le "meudon" d'ici, il y a une école à cotès, tout a l'heure on y entendait les enfants chanter. On décide d'aller vers la mer, vers l'est. On marche dans des quartier de petites maison qui nous font assez penser à Taito, parfois en plus chic, résidentiel, parfois très populaire.





On voit les premiers SDF dormir dans la rue depuis que nous sommes au Japon. On passe par le quartier plus genre "zone industrielle", c'est la tombé du jour, il y a une très belle lumière.


On n'arrivera pas a la mer mais jusqu'au Megane, un pont sur un bras de mer amusant, avec une piste automobile au milieux, on peut marcher sur le bord et on a une très très belle vue sur Osaka de nuit, avec tous les immeubles au loin.






On doit maintenant se diriger vers Osaka Station pour se rendre au Shangri La un club ou joue un groupe d'amis de Takashi, on a donné rendez vous a François et Emilie vers 20h30.

On demande notre chemin, le plus simple semble d'être de prendre le bus vers Saito, on suit une vielle dame qui y va aussi.

Au changri la il y a un plus grand chanteur qui parle, qui parle et chante un peut. Très drôle.  Puis les amis de Takashi Aki et Yuski, un duo très énergique pop. Très calé, Aki joue du piano debout, c'est chouette. On lui offre un CD.





Après le concert on veut aller manger un morceau dans le resto d'en face, mais il vont fermer, ce qui ne nous empêche pas de nous faire draguer par une jeune japonaise pompette.


Dans le métro deux autres nous photographie, on s'amuse beaucoup et on distribut des cartes. Finlement on arrive dans un restau ouvert tard que Kyio connais. Pour 2500 Yen on mange à volonté et on bois. Il y a Takashi, Kyo, Aki, Yuski, Shia et Nina, on parle en japanglais c'est très marrant et on mange plein de plats très bons. J'ai beaucoup aimé un petit cocktail a base d'alcool d'orange et au gout de mandarine.



On rentre ensuite à pied, c'est a peut près la pleine lune, mais on ne la voie plus, Tsuky se cache, on a beau la chercher derrière les toits, on reste en carafe, et on suit les vélos de Kyo et Takashi dans la nuit d'encre d'Osaka.

Jour n°27 répète chez Kyio



On se réveille assez tôt vers 8h, on met les téléphone et ordis à charger. Puis Mr Gaël retourne se
coucher. François et moi on part au supermarcher acheter des trucs pour le petit déj, : brioches à la crème, pains au chocolat, des oeufs...

On prend le petit déjeuné, une douche, on a le temps Gaël et Émilie se lèvent vers midi !

On fait une répète maison des "loups".

On part ensuite chez Kyio pour répéter avec lui "La bibliothèque brule" et "Ecris moi". On demande notre route à deux jeunes filles ( qu'on invite au concert de demain ) qui, ne parlant pas très bien anglais nous ammène dans un centre de formation en anglais ou on nous indique très précisément la route !

On s'arrete dans une petite patisserie quant on croise Kyio, à cotès de chez lui.

On fait notre répète et une mini sieste d'une demi-heure. Sur la bibliothèque, Kyio à bien murie les phrases travaillés la semaine dernière, sur écris moi on va vers des nappes frisant vers le free Jazz par moment. Çà marche bien, on est content de pouvoir présenter ce travail demain au Fireloop.




On retourne au bon restaurant ou on avait été avec Kyio la semaine dernière, cette fois ci je prend des tempuras de légumes et gambas avec du riz au porc et des sobas. Copieux, super bon !



En partant le serveur nous rend la guitare qu'on lui avait confié, il nous dit qu'il joue de la guitare aussi, du blues... Obligé on sort la guitare et il taquine quelques riffs blues avant de nous saluer.



Le plan ensuite est d'aller sur la grande roue près du port voir la ville de haut, mais on arrive trop tard, le dernier tour est à 21h30, alors on va simplement se ballader saluer la sirène du port d'Osaca, flâner dans l'air humide ou la pleine lune bave, les grands buildings au loin ont la varisselles.


On rentre lentement à Abenos, flapis par la moiteur.

Jour n°28 Concert-Jam au Fireloop



Ce soir on a prévu d'aller à la soirée open-mic du Fireloop.
Dès après le petit déjeuné, des crêpes préparées par François, prises à l'heure tardive de 11h30, on a le plaisir de découvrir l'annonce de notre participation à cette scène ouverte sur le site web du Fireloop, et on est très content.

François part a la recherche d'un Onsen pendant qu'on travaille les morceaux en duo, les loups, le déserteur, palulalula, liberté....

Puis on décide de trouver un café avec internet car chez Takachi c'est définitivement trop lent. On va vers le métro Ténuji, ou il y a un Starbuck Coffe. Dans le centre commercial, Emilie achète une petite robe noire a bretelle et un haut "lunette de soleil" étonnant. Pendant ce temps Gaël et moi on mange un guidon.



Au Starbuck coffe c'est cybercafé-couture-de-housse-de-guitare, avant de prendre l direction du métro Teradacho et du Fireloop.

Au fireloop, c'est Yuske qui est aux commandes, Miho, Takashi, Chisa sont là ainsi que deux vieux copains métaleux, un bassiste et un guitariste chanteur qui jouerons deux morceaux avant de mettre les voiles, trop tôt pour nous écouter.






La soirée s'avance, le public n'arrive pas, Takashi se décide et joue deux chanson, dans un style Rock Grunge très personnel et fascinant. Je l'accompagne sur le second morceau, et on enchaine avec quelques uns de nos morceaux, Chisa viens au Percu et Yuske a l'harmonica, emilie et gael chante, finalement dans le rôle du public il ne reste plus que Miho, qui repartira un peut plus tard.




Les impros s'enchaines, on partage les morceaux qu'on tord dans tous les sens on expérimente joyeusement toute sortes de configuration.

Emilie chante un blues mortel acompagné par Takashi, le samourai guitariste et Yuske jouant de l'harmonica debout sur une chaise.

D'autres grand moment se succèdent au fil des gorgée de saké d'Hokinawa que je savoure lentement.

Au moment de partir Yuske nous propose de nous raccompagner en voiture jusque chez Takashi !
Pour le diner tardif - pâtes au beurre, les premières depuis plus d'un moi, préparées par .... François !









Jour n°29 Confiture de figues



Ce matin on se lève très tôt pour aller répétter chez maitre Mitchihiro. On prend le train pour Chigaraki qu'on avait pris pour rentrer à Osaka en début de semaine.





Il y a trois changement, le dernier train est vraiment charment.

Mitchihiro viens nous chercher à la gare et nous amène chez lui.

C'est une petite maison en bordure de rizière, un sacré bric à brac aussi mais qui à son charme.


On commence la session de travail, Michihiro à la contrebasse, moi a la guitare et gaël en chef d'orchestre. François dessine et Emilie chante et fait du montage video. Il fait très chaud, c'est assez dur de travailler mais dans la journée on aura joué une dizaine de morceau du répertoire avec des propositions intéréssantes à chaque fois.



A midi on retourne au restaurant ou on a mangé vendredi dernier. Puis la scéance de travail reprend l'après midi, entrecoupé de scéances de jeu avec Natsuhiro et son copain.

Le soir Mitchihiro nous amène directement sur la ligne vers Osaka sta. On va acheter nos billets pour monter à Saporo.

Le soir je me retrouve à marcher 1h30, entre la station Kyobashi et Tennoji, le train de l'Osaka Loop ( le dernier celui de 12h30 ) ne va pas plus loin. Dans mon sac un pot de confiture de figue, si je me perd, je ne mourrais pas de faim.

Jolie ballade tout de même, en longeant l'Osaka Cohen, c'est amusant de voir les musiciens du soir livrer des sérénades à la lune. Je passe et sifflote un peut mon air a moi.


Jour n°30 Kyoto




Aujourd'hui est le 3ème jour de notre voyage, on est à Osaka, on part demain matin très tôt pour Saporo et aujourd'hui on prévoie une ballade à Kyoto. Kyoto est une ville fantastique et c'est dommage de n'y consacrer que si peut de temps, mais on a plus accès notre voyage sur les rencontre avec les japonais et sur la création artistique. Et des artistes on en à rencontré, de la création on en a fait depuis qu'on est à Saporo !

Il fait déjà chaud vers midi lorsque l'on quitte la maison de Takashi. François nous amène par le dédale des rues jusque a la galerie marchande ou on était allé Lundi avec Gaël. On y trouve des Yukatas, et autres étoffes japonaises pas chère. C'est drôle, on essaie tout, Emilie trouve un Kimono jaune brodé très jolie, moi une petite veste très bien pour la demi saison et Gael deux Yukatas qui lui plaise.

On retourne manger dans un restaurant de la galerie marchande ou on était hier, puis on va profiter du wifi du Starbuck café pour réserver un air-BnB pour demain soir et après demain.

On déguste des glaces des très bonnes en atendant des réponses d'amis qui pourraient éventuellement nous héberger, finalement le AirBnB s'avère la meilleure solution.

On prend ensuite la direction de Kyoto, par Osaka sta puis shinkensen rapide. On va visiter le kiomizu dera, magnifique temple boudhiste fondé én 798.





Il y a en fait plusieurs temples situé dans un périmètre boisé, à l'orée de la ville. Il y a d'abord une impressionnante porte rouge puis le temple à proprement parler, construit sur une impressionnante terrasse. Plongé dans une profonde pénombre, surtout en cette fin d'après midi, on a du mal à voir les statues du panthéon bouddhiste. Plusieurs siècle de profonde dévotion ont posé sur le lieu une patine unique qui contraste avec les aménagements modernes ( chemins béttonnès… ).

Il y a une fontaine au pied du temple ou on peut boire une eau qui aurait la propriété de prolongé la vie et de maintenir en bonne santés,  Emilie en boit.






Après la visite on déambule dans les rues typique de Kyoto, un orage se prépare, on s'installe à l'abris alors que les premières gouttes tombent. On est aux premières loges pour le spectacle.





On va manger nos premiers Souchis sur le sol Japonais dans un restaurant ou les plats circulent sur un plateau roulant, on prend les plats qui nous plaisent au passage. On se régale.

Avec François on part de notre cotès pour rejoindre la gare de Kyoto, on retrouvera Emilie et Gaël dans le métro de la gare. Durant le trajet Kyoto-Osaka on discute avec un japonais amusant Sota qui parle très bien Français et va danser dans le quartier de Mamba.

On retourne à Tennoji station, halt au Starbuck café pour la connection internet, et on rentre chez Takaki dormir une courte nuit après avoir fait nos sac. Demain on se lève aux aurores et même avant et on traverse le Japon. On va à Saporo.

Jour n°31 Osaka - Saporo

  Très courte nuit, on se réveille à 4h30 pour faire les bagages en vitesses et en stress, le train pour Tokyo ( première étape du voyage vers Saporo ) part à 6h40. On se speede en essayant de tenir le rythme éfrainné de François, et on arrive 20mn avant le départ du train.

On enchaine les étapes après Tokyo ( ou on achète deux bentos ) on prend Tokyo - Shin Aomori puis Shin Aomori - Hakodate ( on retrouve les paysages déjà vus lors du festival, mais on en profite plus grâce au beau temps cette fois-ci ).





Puis un interminable Hakodate - Saporo, première partie magnifique qui longe la mer et montre de très belles montagnes.




Mais la fin du voyage est languissante, la météo et des cerfs sur la voie retardent le train qui arrive avec une heure de retard ( Qui a dit que les trains Japonais ... ).




À Saporo, le Comité d'accueil est composé de Go, Kayako et l'immanquable Sayaka. 



On découvre la maison louée par airBnB, c'est une maison traditionnelle très belles, deux pièces pour dormir dont le sol est recouvert de tatamis, une petite baignoire, une très grande cuisine. L'ambiance est très agréable, on s'y sent bien.

On va retrouver Raphaël dans son restaurant espagnol dans lequel on joue demain, on découvre les lieux.

Puis on va manger dans un tout petit restaurant situé au 5e étage d'un immeuble et qui sert des spécialités surtout fumées, mais aussi de très bons champignons préparés dans une sauce savoureuse.

Puis on retrouve Rafael, qui nous amène au Booty un club de Saporo, ou nous passons le début de la nuit. Fatigué, on ne fait pas de vieux os et on reprend le chemin de notre belle maison de bois en dessous de la montagne.



Jour n°32 Concert à la paella de Saporo

C'est anniversaire de François !

Pour l'occasion, on est invité au festival de jazz de Saporo par notre ami Rafael, un colombien fort sympathique propriétaire du restaurant "la paella" où nous jouons aussi ce soir.

De bon matin François va se promener dans le parc de la montagne à côtés, pendant qu'on répète et choisit les morceaux pour ce soir. Go et Kayoko nous rejoignent à l'appartement et on part ensemble pour le grand parc ou à lieu le concert de Jazz. C'est à une heure de transport en commun, il pleut aujourd'hui, des ondées par intermittence.

Sur la route on croise quelques boulangeries qui nous attirent, je choisis un sac surprises vert pour François, il contient des petites dragées très bonnes. Emilie et Gaël s'arrêtent dans la boulangerie à côtés pour acheter des gâteaux français très bons.

Le concert à lieu dans un grand parc, l'acoustique est bonne, on mange une assiette sud-américaine, en écoutant le premier groupe très groove années 80. Le second groupe est plus jazz-world avec deux batteries qui se complètent bien et un violon fou. Mais il se met à pleuvoir et on rentre.

Sur le chemin Kayoko nous montre une bonne boulangerie française ou acheter du pain, avec Emilie, on choisit un champagne pour fêter. On se retrouve à l'appartement pour se préparer pour le concert de ce soir. Emilie met un Yukata, je suis avec mon costume habituel, Gaël est très rock.

C'est à François qu'est revenu l'honneur de faire les programmes des deux parties de notre concert. Je me mets à jouer de la guitare easy listening pour accompagner les discutions en attendant le début du concert. Ce soir, il y a une amie de Nomi qui nous a vus au festival d'Hakodate, Go, Kayoko, Haruna...



On commence le premier set, François en partie peint en rouge évolue entre l'intérieur et l'extérieur du café, virevolte pendant qu'Émilie et Gaël déambulent en chantant entre les tables.
 

Après la première partie, une petite pause, ou on fait connaissance avec les invites en buvant un petit verre de vin espagnol, puis on reprend pour un second set, qui commence par "le christ aux oliviers" assez long et finis avec "Akuma-les loups".


On finit la soirée en buvant des verres et en fraternisant avec l'Amérique latine et on rentre chez nous tout joyeux dans la nuit douce de Saporo.

Jour n°33 Répète avec Go




Aujourd'hui on a passé notre dernière nuit dans "la maison du Samouraï", la belle maison traditionnelle qu'on a louée pour deux jours à Saporo.

On prépare donc nos sacs pour déménager chez Kayoko qui a accepté de nous héberger cette nuit. Pour le petit-déjeuner, on a de la baguette, des cafés et des croissants ! François et Emilie sont passés à la petite boulangerie française que François nous a conseillée.

On fait un peu de ménage et Yuiko le propriétaire est là. On discute un peu, il veut nous acheter un cd, on lui joue "les poissons rouges" et "Aouuu aouuuu...".

On déménage nos affaires chez Kayoko, c'est un charmant petit appartement, on arrive a y rentrer tous avec nos sac, on devrais pouvoir occuper l'espace pour tous y dormir ce soir !

Le projet à présent est de retrouver Go, pour travailler avec lui nos morceaux. On a loué un studio de répétition à Saporo. C'est près d'une belle promenade ombragée ou des barmans s'entrainent à jongler avec des shakers et des bouteilles.





On reste un petit moment à attendre Go en buvant une bière. Sayaka et Kayoko viennent en spectatrice assister au concert.




Le studio est sympa, on s'installe et on commence à travailler un morceau que Go choisis : "Ali baba". Rapidement tout se passe très bien, Go ressent parfaitement la musique, et propose de très belles choses, on enchaine mes morceaux : "le Déserteur", "Anges", "les Loups", à chaque fois quelque chose se passe. Il y a une très belle énergie dans le travail.







Après la répétition on va manger un Guidon, puis on marche jusqu'au parc ----, très beau à la tombée du jour avec son lac romantique, malgré les chemins bétonnés qui interpellent toujours Gaël.






En face de la grande salle de concert, on joue avec les ombres sur un galet géant polis par la lumière.







Puis on prend le métro en laissant Sayaka et Gaël qui rentrent à pied, on va préparer des crêpes et la soupe Mizo pour ce soir.

Une fois la pâte prête à refroidir au frigo et la soupe miso a mijoter, on discute avec Kayoko, voyage à Paris et en France, on découvre ses dessins et aquarelles dans un joli style manga. On lit une de ses nouvelles qui parle d'un chat omniscient ! "Omoshiroi !"

Haruna frappe à la porte, on commence à manger la soupe. Haruna a apporté un vin délicieux au parfum sucré très floral, très frais.

Gaël arrive. On mange les crêpes, délicieuses avec du chocolat et des amandes grillées. On arrose de champagne. La fête ce poursuis jusque tard, Haruna s'éloigne sur son vélo et il est temps d'aller se glisser dans le sac de couchage.


Jour n°34 Barbecue sous l'orage


On a passé la nuit dans le petit appartement de Kayuko. Je me réveille assez tôt et je file au Starbuck pour écrire la chronique de la veille.

De retour à l'appartement ( On a encore de la bonne baguette ce matin ! ) c'est Gaël et Emilie qui sont en manque d'internet. On reste à l'appartement avec François et Kayoko, je prends une douche et commence à lire  "la ballade de l'imposible" le roman de Murakami que Kayoko m'a prêté, je vais le lire en français et le lui renvoyer par la poste avec un petit mot. Il y a une ambiance très particulière propice a la lecture, c'est avant l'orage et l'air frais circule traverse l'appartement, François dessine des kanjis sur mon marcel au feutre noir, Kayoko dessine le portrait d'Emilie façon Manga.
Gaël rentre à l'appartement, puis Emilie qui a acheté une cape de pluie blanche.

On doit aller répéter avec Go dans un studio proche de celui dans lequel nous avons répété hier. On mange un guy-don puis on retrouve Go dans la rue. On se rend dans un nouveau studio pour répéter. Mais l'acoustique n'est pas aussi bonne. On répète les morceaux de la veille et quelques nouveaux, on prépare le concert de vendredi prochain !

Pendant la répète François va acheter une bouteille de vin rouge. Après le concert on doit retrouver Sébastien, DJ français expatrié au Japon et que nous avons rencontré chez Raphael, à la paella et qui accepte de nous héberger cette nuit. On va même essayer de faire de la musique ensemble.

On retrouve Sébastien à la station de métro et il nous conduit chez lui. Belle grande maison dans l'esprit années 70, mais neuve. La maison est grande, on a une très belle vue sur les montagnes au delà de Saporo.

On lance un barbecue, et on se régale de Yakitoris au poulet et hamburger super copieux en buvant du bon vin et en contemplant l'orage au loin. L'orage se rapproche et on se replie à l'intérieur de l'appartement pour poursuivre la discussion arrosée de Cognac, jusque tard dans la nuit.


Jour n°35 Hitomi et Miyo

Le cognac de la soirée à veillé sur mon sommeil de plomb, mais il était bon, je me réveille en forme et sans maux de tête. Gaël et Emilie partent rapidement car ils ont rendez vous au bureau de l'Aliance Française de Saporo. On reste chez Sébastien on petit déjeune tranquillement, on écris les cartes postale et on attaque la vaiselle d'hier soir.

On prend un café et du pain grillé avec du beure en discutant avec Hirko et la matinée passe tranquilement.

Un peut plus tard on partage du fromage français en écoutant la matinale France-inter. Puis Sébastien nous amène au métro, on doit se rendre à Saporo Station pour retrouver Hitomi. On va avoir un peut de retard, on retrouve Gaël et Emilie un peut avant d'arriver, dans le métro.



On attend Hitomi qui elle aussi est un peut en retard et on prend le train pour se rendre dans la maison de sa grand mère Miyo ou on loge ce soir.



On file ensuite à Odori Station pour répéter dans le studio de répétition qu'on avait eut le premier jour avec Go. On a donné rendez vous à Go et Kayoko a cotès du Starbuck mais il y a plusieurs Starbuck à Odori, on décide donc de se rendre directement au studio, on cherche l'adresse et on demande notre direction a des passants. Au studio, Go et Kayoko sont déja passé et ont laissé leur affaires dans le studio, mais ils ne sont plus là ils ont du aller nous chercher. On installe le matériel avec Emilie et Go et Kayoko arrivent bientôt, j'envoie un texto a Gaël qui ne tarde pas, on répète "la Chance" "la Bibliotheque Brule", "la Valse de Noël".

Après la répétition Kayoko nous amène dans une sorte de gallerie marchande, on flâne en attendant Hitomi.

On va manger dans un petit café très sympa au troisième étage d'un immeuble, il y a plusieurs petit cafès côte à côte à chaque étages.



On rentre ensuite chez Hitomi et Miyo, par la fenêtre du train on vois la lune. Habillée en dernier quartier, elle n'a pas sommeil et s'en va courir sur les montagnes de Saporo

 

.

Les dessins de François n°2











Interview de l'un de nos collaborateurs : Anup Joshi, Joueur indien de Tabla


INTERVIEW DE L'UN DE NOS COLLABORATEURS

ANUP JOSHI, Joueur  indien de Tabla

Biographie : Anup Joshi est un ingénieur éléctronique de formation et un percussionniste par choix. Anup a commencé à apprendre les Tabla à l'âge de dix ans. Après avoir écouté Ustad Zakir Hussain, il a été immensement inspiré et a appris les rythmes fondamentals par Zakirji Père, un éminent professeur - Ustad Alla Rakha. 
Il a appris auprès de Ramdas Palsule et du maitre des Tabla Ustad Zakir Hussain pendant dix ans.

Anup a fondé il y a dix ans le groupe SoundScapeS (https://www.facebook.com/SoundScapeSBand), un groupe de musique fusion qui a depuis joue constamment. Anup est aussi l'un des menbres fondateur du groupe de percussions Triaum (https://www.facebook.com/TRIAUM) et a joué au sein de cette formation de nombreux concerts partout en Inde. Il a également collaboré avec d'autres groupes comme TRIOTONOS, un groupe international de Jazz; TALAASH, un groupe de Sufi connu pour leurs créations originales; EMPTY CAFE,un groupe de blues-funk-fusion; pour en citer quelques uns. (http://www.youtube.com/theanupjoshi)
Anup a notamment eu la chance de représenter l'Inde au Festival International de Musique de Gul-e-Surkh, Afghanistan en 2008.
Parallèlement à sa carrière de musicien, depuis 2002, Anup a crée '‘Tabla and Beyond Music institute’, un institut où les élèves musiciens peuvent apprendre, créer, et ouvrir leur champs des possibles. (https://www.facebook.com/TablaClass).


A propos d'Uchronie :
Comment connaissez vous Uchronie ? A cause de chacun des membres d'Uchronie.
les avez vous rencontrés  ? Hakodate, Japon.
Vous attendiez vous à leurs performances ? Oui car j'avais eu une très intéressante jam session avec eux avant de voir leur spectacle.
Comment décririez vous leur univers à un ami ? L'univers d'Uchronie est très vivant – un univers à la fois musical et théâtral. Uchronie est vraiment passionné par l'envie de comprendre les différents aspects de la vie au travers de leur musique, de leur émotions et de leurs performances scéniques. Je pense que chacun de leurs personnages a une histoire unique, et apporte une contribution unique au groupe. Ce groupe peut être décrit comme : Unis dans la diversité
Quels sont vos impressions sur leurs concerts ? Génial ! Et comme j'ai eu le privilège de les regarder depuis la scène quand nous avons jouer ensemble, c'était très intéressant et inspirant.
Est ce que quelque chose vous a surpris ? Les différents personnages joués par le performeur d'Uchronie, Francois Genty étaient une très bonne surprise. Ainsi que la façon dont Uchronie utilise aussi bien l'espace scénique que l'espace du public est surprenante.
Que pensez vous de leur musique ? La musique d'Uchronie est unique pour moi, car elle contient beaucoup d'émotions. Leurs personnages sont bien définis et leurs performances bien scénarisées. Uchronie est très expérimental et à le potentiel de faire jaillir des idées qui peuvent faire fusionner musique, émotion et danse. Uchronie tient à cœur de véhiculer différents messages sociaux, et culturels au travers de leurs performances.
Je pense que s'ils voulaient rendre leurs musiques populaires au sens très large, ils devraient développer leur répertoire dans le sens de la chanson « Akuma osa gasu ».
Et à quoi pensez vous quand vous écoutez leur musique ? Elle est très expressive. Et comme leur répertoire véhiculent des messages pleins de sens, je crois que leur musique a encore une fenêtre de progression et d'évolution importante. Et je suis sur qu'elle va encore évoluer. Comme j'ai joué avec Uchronie, je suis sur que leur musique peut se mêler avec beaucoup d'autres genres de musiques.
De votre point de vue : pourquoi le public japonais ou indiens pourrait être touché par leur musique ? Principalement grâce aux émotions, à la fougue et aux différents personnages réunis dans ce groupe. Uchronie développe un langage spécifique fait de théâtre, d'humour, et d'émotions qui leur permet d'entrer en dialogue avec n'importe quel public étranger.
En quoi, selon vous Uchronie est il un groupe typiquement français ? L'ensemble de leur paroles et attire est français dans Uchronie. Vous le sentez immédiatement.
Que pensez vous de la performance du danseur au sein de leurs concerts ? J'aime beaucoup les personnages de Francois Genty. Ils sont vraiment brillants. L'idée d'utiliser des éléments locaux pour construire ses personnages est incroyable et hautement créative. Sa danse est sans peur et très libre. C'est comme s'il irradiait différents émotions à travers ses interventions. Super !!
A propos de votre collaboration avec eux :
Combien de fois et à quelle occasion avez vous collaborer avec eux ? Je les ai accompagné aux tablas pendant 2 concerts à Hakodate, Japon (au sein du festival WMD ) !
Pouvez nous parler de cet échange ? Quel en a été le déclencheur ? En quoi consistait il ? Et comment l'avez vous ressenti ? La collaboration s'est faite d'emblée !! Peut être que nous étions en train de discuter musique autour d'un café dans le hall de l’hôtel et immédiatement on a commencé à jouer... On a été connecté immédiatement. Gilles a commencé à jouer une mélodie pendant que j'improvisais avec les Tablas, c'était un bonheur . La voix d'Emilie est aussi très impressionnante and son personnage fait ressortir une certaine harmonie à l'ensemble du groupe. Donc la sauce a prise de plus en plus et au final nous avons décidez de « cuisiner » ensemble !! J'en suis fier...:)
Voudriez vous faire d'autres collaborations avec ce groupe de fous ? Sous quelles formes ? Oui, bien sur. La collaboration actuelle fonctionne , mais je crois que nous pourrions en perfectionner l'écriture pour créer de nouvelles dynamiques. Avec l'ensemble des instruments dont je dispose en Inde, j aimerais apporter une saveur indienne à ce groupe et mitonner ensemble un son inédit. J'adorerai avoir l'occasion de voir comment cela pourrait se mettre en place et évoluer...:)
Je t'aime Uchronie !!!
Anup Joshi, Samedi 10 août 2013

Interview d'un Uchroniste ! Philippe Denis, photographe du groupe.

Photo prise par Emilie Bouruet Aubertot


INTERVIEW EXPRESS de PHILIPPE DENIS, photographe d'Uchronie

Pouvez vous nous décrire votre parcours en tant que photographe ?     J'ai toujours aimé prendre des images lors de mes voyages, lire des bandes dessinées et explorer des univers différents a travers la science fiction. En 2009, après avoir vue mes photos de voyage, une amie créatrice de mode me demande si j'aimerai faire des photos de sa collection. C'est ainsi que tout à commencé collection de mode, portraits d'acteurs et de chanteuses, photographies de théâtre et de concerts sans oublier les voyages et des travaux plus personnels. Depuis quand connaissez vous Uchronie ? Depuis 2012. Comment les avez vous connu ? J'ai commencé à faire des portraits en 2011 avec Emilie BA, puis Gilles et Gael ensuite j'ai photographié la première séance au studio .... Avec Rachel Et philippe.  Pourriez vous nous décrire vos différentes aventures avec eux ? Des Loupomatons, sorte de photomaton inventé par Uchronie pour photographier les spectateurs sous leur vrai visage. De nombreux concerts.
Un paris - la mans en passant deux fois par Chartres suite à une séance photo dans une station service. Une expédition photographique  dans les rues de Tokyo  et le Festival d'Hakodaté et bien d'autres.. Pourriez vous nous parler des challenges que suivre ce groupe entraine ? Toutes les représentations sont différentes et il s'agit toujours d'une expérience unique. C'est un peu comme aller voir les grands Fauves s’abreuver. On ne sait jamais ce qui va se passer, Pouvez vous nous décrire l'ambiance du festival d'Hakodaté ? Très dynamique, très international et avec des spectateurs japonais enthousiastes et curieux. Etant donné que c'est votre premier voyage au Japon, quelles sont les choses qui vous ont le plus surpris dans ce pays et pourquoi ? En venant d’Europe, nous avons beaucoup de cliches sur le japon qui tombent très très vite Et nous découvrons un pays, des villes et des personnes très accueillantes et curieuses d’échanger.  Et aussi une zone de baignade dans la mer délimitée par des bouées, qui indiquent la profondeur de l'eau (1,50, 1,60 & 1,70) avec 4 algeco pour les secours. Avez vous un site web ? Oui bien sur, n'hésitez pas à venir découvrir mes images sur www.philippedenis.fr

Jour n°36 La guitare de Kayoko


 On a passé une bonne nuit chez Hitomi, et en plus, un bon petit déjeuné nous attend au rez-de-chaussée, préparé par Miyo, la grand-mère de Hitomi.



Hitomi joue avec le chien, je fais des photos, François dessine...







François retouche ma coupe de cheveux demi-punck et on se met en route vers le studio de répétition. Cette fois-ci, c'est Go et Kayoko qui sont en retard. 




Go arrive en premier, et on commence de suite à répéter "Aouu Aouu". Kayoko arrive un peu plus tard avec des gâteaux à la banane et aux crackers qu'elle a préparés.


Puis c'est Kazaki qui arrive avec des bongos et un mini set de percutions. On travaille quelques morceaux avec lui ça marche très bien sur "Même si". Gaël travaille avec Kazaki et Go par images et allusions, il leur propose de raconter une histoire.






Après la répétions, on va boire une Guinness pression, ce n'est pas si courant au Japon. Puis j'accompagne Kayoko qui va acheter une guitare. Pour 4000 Yen, on trouve d'occasion une guitare en bon état.


Je rentre chez Himoto par le métro, a Sapporo Station ce n'est pas facile de trouver le bon train. J'arrive vers 20h30.

On improvise un petit concert ce soir pour Miyo et Hitomi. C'est un des "poissons rouges" les plus émouvant qu'on n'ai jamais péché.

Jour n° 37 Concert à "l'Estrada café"

Aujourd'hui on quitte la maison de Myia ou on est si bien installé depuis quelques jours. Avant de partir on fait la seconde partie de notre concert d'hier soir pour Myia, et c'est avec émotion que nous nous disons tous au revoir en nous promettant de nous écrire et de revenir.



Ce matin on joue "Liberté", "Nathalie" et "ange". On redescend la rue et Hitomi et Myia restent a nous saluer de la main jusqu'à que l'on disparaisse.

On va répéter pour le concert de ce soir a "l'Estrada café". Mon ventre cris famine et je cours manger 6 Gyoza avec du riz. On répète les morceaux les un a la suite des autres, ca marche comme du papier à musique, ça promet d'étre très bon ce soir !

On va ensuite dépauser nos sac en consigne a Sapporo Station et on prend nos costumes et la guitare. On traine à Sapporo Station, on monte au second étage de la vielle tour, et puis on va manger des Sobas copieux.
L'ascenseur "pays de Candy" est assez déconcertant !







On se rend à l'Estrada Café, c'est de l'autre cotès de la rivière, pour s'y rendre on traverse les bâtiments de l'université.

L'Estrada café est un très joli lieu, on dirais le salon d'une maison, les maîtres des lieux Takao et Michiko nous accueillent et bientôt c'est leurs deux enfants, Nagomi la fille la plus grande et un garçon cadet Takomi qui nous font la causette en nous proposant du popcorn au beurre salé.





On fais les balances, le son est puissant et on arrive à bien l'équilibrer. François me dessine un dragon et je deviens fier comme un coq.



Le plublic de ce soir est très select, amateur de jazz et de bonne musique. Kazaku viens se joindre à nous et assure le dialogue des percutions avec la guitare et la batterie.



Le concert commence joliement, le programme est bien fait et les morceaux s'enchainent facilement. La première partie installe le terrain pour une seconde partie chargé en émotions. Quelques larmes versée lors d'une belle interprétations de "Aie" nous resterons précieuses.



Haruna arrive alors que le concert viens de s'achever. On dort chez elle ce soir, on passe par Saporro station récupérer nos sac puis on va passer le debut de la nuit dans un bar a jongleur plus qu'a cocktail, mais bon on peut jouer au Jenga.





On rentre tard chez Aruna. Son petit appartement très simple et agréable servira de nid pour les oiseaux de passages deux nuits durant. Et confortablement on s'endort dans nos duvets.



Jour n° 38 second concert à "La paella"

Je me réveille tardivement et voit Gaël, François et Haruna partir chercher des vivres pour le petit déjeuner.
Dans mon demi someil, je suis surpris l'immeuble vibre ! La terre tremble ? Non ce n'est que le passage du métro sous l'immeuble qui donne parfois quelques instant cette sensation. Et quel petit déjeuné ! on va en avoir un vrai a la française avec du café façon François, le filtre direct dans le verre, puis des oeuf coques à la Gaël avec les morceaux de boites pour coquetier et du bon pain de la boulangerie française qu'on nous a recommandé. Et bien sur il y a du beurre de la confiture et du jus d'orange. Le paradis sur Terre, Gaël exulte.

Le plan de la journée étai d'aller visiter le Jardin botanique et le musé Ainou, à cotés de Saporo Station. Moi je dois retourner chez Myia car je ne retrouve plus mon chargeur de batterie de l'appareil photo et je pense l'avoir oublié chez elles. Haruna m'écris une lettre pour la grand mère qui ne parle pas Japonais et m'accompagne jusqu'à Saporo Station. Pendant ce temps Emilie et Gaël sont au jardin botanique et François visite le musé Ainou










Myia me reçoit très bien et je peut retourner dans la pièce ou on dormais, mais je ne trouve pas mon chargeur que j'ai certainement laissé chez Sébastien la veille du jour de notre arrivé chez Myia.
Je retourne à Saporo puis flâne un peut jusqu'à l'appartement d'Haruna. Gaël Emilie et François se préparent pour le concert de ce soir à "la Paëlla". On s'y rend assez en avance, cette fois encore la mise en scène est signé François, je suis dans un autre angle de la pièce. En plus de nos amis Kayoko, Haruna, Go (qui m'accompagne avec un mini set de batterie) et son frère il y a toute la première garde de l'alliance Française venu nous découvrir. C'est avec joie que nous faisons connaissance et buvons un verre  après les deux set d'un concert acoustique marqué par une corde cassé sur le christ( et l'aide bienveillante de Kayoko qui alla chercher et me prêta sa guitare achetée hier ) et une version très belle de "Palula".






On rentre accompagné de toute la clique errant dans la nuit et on se sépare en se promettants de se retrouver demain pour une bienfaisante journée au Onsen ! 
Connaissez vous cette histoire : dans les nuits de Sapporo, même si elles sont venteuse et fraiches, on voit parfois d'étrange personnages, un peut pierrots sous leur ombrelles, comme une bande de farfadets farceurs ils viennent réveiller les jeunes gens pour les amener faire une ronde sous les étoiles, sur le toit de leur maison. Au matin on les retrouve changés, sur le long du bras, sur la nuque ou le long du dos, c'est un serpent, ou un loup "Okami" sous la lune "Tsuki", ou un ours "Kuma" ou encore un dragon "Ryu" trcé d'un pinceau fin à l'encre noire. Rapidement le signe disparais comme un étrange rêve dont on ne se souviendrais plus.

INTERVIEW OF ONE OF THE MEMBER OF THE JAPONESE AUDIENCE - KAYOKO KANEKO -





INTERVIEW OF ONE OF THE MEMBER OF THE JAPONESE AUDIENCE
KAYOKO KANEKO, spectatrice japonaise
Interview traduite de l'anglais Comme toute traduction, elle est imparfaite, c'est pourquoi nous tenons à laisser en miroir le texte original.

How do you know Uchronie ? Comment connaissez vous Uchronie ? We met a festival at Hakodate. Nous nous sommes rencontrés au Festival d'Hakodaté.

How many times did you saw them ? Combien de fois les avez vous vu ? Four or five times. Quatre ou cinq fois.

Did you expect what you saw and listen before seeing them ? Vous attendiez vous à leurs performances ? I was surprise because the Uchronie perfomance is not the one i imagine , more fun and interesting. J'ai été surprise parce que les performances d'Uchronie, ne sont pas celles que j'imaginais, plus délurées et intéressantes.
How will you decribe their universe to a friend ? Comment décririez vous leur univers à un ami ? I recommend my friend, you can have very fun and supriging moment. Je te le recommande mon ami, tu vivra un moment surprenant et fun.

Can you give your impressions about their performance ? Quels sont vos impressions sur leurs concerts ? Its like the movie or the opera. C'est comme un film ou un opéra.

Did something surprise you ? Est ce que quelque chose vous a surpris ? Everything !! amazing guiter play, voice ,and dancing ! Tout ! Incroyable guitare, voix et dances !
What do you think about their music ? Que pensez vous de leur musique ? Very interesting and toching. Très intéressante et touchante.

And when you listen to their music ? Et à quoi pensez vous quand vous écoutez leur musique ? I like the live perfomance. J'aime leur performance live.

From your point of view : why japonese audience should be touch by them ? De votre point de vue : pourquoi le public japonais pourrait être touché par leur musique ? Because in japan, there is not like the artist like the Uchronie. Parce qu'au Japon, il n'y a pas d'artiste comme Uchronie.
What do you think about of the dancer's performance ? Que pensez vous de la performance du danseur au sein de leurs concerts ? The dance perfomance really macht their music La dance/performance correspond vraiment à leur musique.

Will you want to do a collaboration with this crazy band ? Under which form ? Voudriez vous faire une collaborations avec ce groupe de fous ? Sous quelle forme ? I can't play music , but i want to join as a one draw their pictures Je ne peux pas jouer, mais j'ai envie de me joindre à eux en les dessinant.

Thank a lot ! Avec plaisir ^^ thank you so much i had a great time and a lot of memories i saw the Uchronie's performance,including practices with go, many times Every time i enjoy and my friends also enjoy, that is very happy thing for me.
i will be really miss all of you, i hope you have a great time in japan more and more and more,,,,
Merci beaucoup, Avec plaisir ^^, Merci vraiment, j ai passé un bon moment avec vous et beaucoup de souvenirs. j ai vu les performances d'Uchronie, en incluant les répétitions avec Go, de nombreux fois A chaque fois, j'ai beaucoup aimé et mes amis aussi, et c'est très important pour moi.
Vous allez vraiment me manquer, j'espère que vous passez un bon moment au Japon et plus, et plus ,et plus...
Aouh !!!!!

Jour n°39 Houheikyou onsen

Aujourd'hui est un jour de repos après deux soirées de concerts. On est fatigué, pourtant il faut se lever assez tôt, 7h30 pour étre à 9h devant l'Hotel princesse ou on prend le bus pour le Onsen de Houheikyou. Le voyage vers le onsen est très agréable, les compagnons de ce voyage sont Kayoko, Go et Jun et Haruna. Les paysages sont très beau, de belles montagnes défilent.

Le Onsen est très agréable il y a deux bassins, un a l'intérieur très chaud avec de l'eau a 42° et le second bassin à l'extérieur ou l'eau est plus tempérée.





On voie l'eau arriver fumante de la montagne. C'est très agréable d'étre dans l'eau chaude lorsque la température extérieure est fraiche et qu'il y a une petite bruine.

Après le bain on à très faim et on va manger un curry avec des nams, et puis on se repose avant de rentrer à Sapporo.

On va chercher nos affaire chez Haruna et puis on se dit au revoir, et on prend le métro vers chez Go.

La maison de Mitsué, la mère de Go est très agréable, on a une pièce pour dormir, et on arrive pendant les préparatif du repas du soir. Kayoko evente le riz, c'est très beau de voir l'animation autour de la préparation de ce repas et surtout du riz, il est aéré, remué, travaillé par différentes mains.

Ce soir nous mangerons des Suchis qu'on fabrique nous mêmes en roulant le riz dans une feuille d'algue et en y ajoutant le poisson cru et les ingrédients que l'on choisi.



On bois du vin blanc français, de la bière japonaise et du Umiswu, un saké très bon.
On improvise ensuite un petit concert et plus tard dans la soirée, après avoir joué "Les poissons rouge" une grande danse-transe s'improvise dans le petit appartement que François enchante de milliers de lucioles-laser.


影 Les ombres paradoxales


À l'époque des nuits sans lune, les savants essayèrent de comprendre comment il était possible que la lune ai disparu. 

Ils ne pouvaient pas imaginer que cela fut le fruit de l’appétit... ( de la gourmandise ! ) de Mayumi qui un soir... Mais on a déjà raconté cette histoire. 

Et les nuits sans lune allaient durer encore bien longtemps, avant qu'Akuma ne surprenne Mayumi un soir, rêvant penché sur le miroir de l'infini. 

Après avoir cherché bien longtemps une explication, qu'ils ne trouvèrent pas, dans l'étude des mécanismes du monde les savants cessèrent de s'intéresser a la lumière. 

Depuis longtemps déjà, les étoiles qu'on appelle ici "Hochi" avaient livré leur secret. Il résidait dans leur musique que l'on ne peut entendre alors que leur lumière que nous pouvons tous voir n'est là que pour cacher au monde la nature de ce secret. 

Mais voilà qu'un jeune homme, un musicien, eut un jour cette idée d'écouter le fond de la nuit. Son nom était Go, il était très distrait, souvent on avait l'impression que son temps était différent du temps des autres personnes, mais son oreille était très fine et juste, comme l'est l'œil d'un archer. 

Son écoute était si intense qu'un jour, un jour sans aucun vent, à l'heure ou tous les animaux, tous les humains, et même les plantes dorment, il resta éveillé et il entendit très faiblement, venant du plus profond du cosmos, une petite musique : c'était le son des étoiles. 

Certains disent aujourd'hui que cette musique est "Kila Kila" mais on n'en est pas vraiment sûr, la seule vérité est que Go, et lui seul, l'a entendu.
Mais on a déjà dit que le jeune homme était distrait, aussi il l'oublia ou la confondit avec d'autres musiques. Mais le mystère des étoiles était percé et même s'il était oublié ce n'était plus a proprement parler "Himitsu" un secret. 

 La lune, lorsqu'elle brillait encore, était vraiment le seul astre de la nuit renfermant encore quelque chose d'inconnu, mais aujourd'hui cela dormait au sein de Mayomi et pour longtemps encore. Alors, ne trouvant plus de mystères dans la lumière, les savants s'intéressèrent aux ombres. 

Quel secret pouvait bien cacher le kanji qui signifie à la fois l'ombre portée, la silhouette et le fantôme ? 

On racontait dans une ville dont le nom est aujourd'hui oublié une histoire étrange : la nuit, parfois, planait sur le toit des maisons des ombres étranges dansantes et changeantes. 

Nul n'en savait l'origine, mais les enfants avaient leur idée sur la question : parfois dans les nuits fraiches et venteuses, disait leur histoire, d'étranges vagabonds viennent réveiller les jeunes gens en jetant des petits cailloux sur les volets et les entrainent alors sur les toits des maisons pour aller danser sous la lune à la cour du roi Ookami. 

Ce sont des étrangers, ailleurs on les appellerait des gitans-nocturne, ici ce sont les "ombres paradoxales" car on ne vois que leur silhouette se découpant sur la lumière diffuse du fond des étoiles. 

Ookami, le vieux loup, se morfond de tristesse depuis qu'il n'a plus sa lune a qui chanter et probablement il en serait mort si les gitans n'avait eu pitié de lui et n'avait décidé de lui organiser toutes les nuits de fastueuses fêtes pour tromper son ennui. 

Parfois lorsque le jour point et que la tristesse revient dans le cœur d'Ookami, le fantôme de la lune apparait dans le ciel et caresse sa fourrure de vieux loup comme pour le rassurer. Alors son ombre mystérieuse se fige sur le bras, le front, le torse des jeunes gens et dessine sur leur peau la silhouette d'un loup hurlant sous la lune. 

Le lendemain, on peut alors connaitre ceux qui sont allés danser sur les toits avec Ookami et les ombres paradoxales.



Mais petit à petit le dessins disparait, comme le souvenir d'un rêve.
Les savants n'écoutent pas les histoires des enfants, et c'est bien dommage aussi ils cherchèrent longtemps le secret contenu dans le Kanji 影.
Pourtant ce mystère qui rattache l'ombre, la silhouette et le fantôme, s'il n'était si fugace sauterais bien au yeux de tous.

On peut voir encore sur certains mur d'Hiroshima les silhouettes des habitants, surpris dans leur activité, figées sous l'effet du rayonnement intense.

Jour n°40 Journée chez Mitsué

 
On a bien dormis, rangés comme des suchis dans un bento. La matinée s'attarde lentement et déborde naturellement sur l'après midi.

Petit déjeuné : bon café, roulé au chocolat, sachimis... puis attelier dessin, François dessine Go et un beau paysage nocturne. Kayoko nous dessine en style Manga.




On découvre 花札 Hanafuda, un jeu de carte Japonais.



J'écris le second des contes des nuits sans lune : "影 Les ombres paradoxales".

On parle de Paris, on montre nos coins sur google earth, on échange des cartes postales. Chacun est a ses petites activités dans une douce musique tantôt jazz cool tantôt la guitare de Go.

On va manger un burger japonais ( dans une assiette, sans pain ), des calamars frits et des frittes.



Puis on se dit au revoir en se promettant de se revoir à Paris, et d'amener Mitsué voir les passages.

Avec Gaël on va chez Haruna, elle est en train de travailler chez elle mais elle est contente de nous voir. On partage un thé glacé.

Puis on prend le métro vers chez Sébastien, on s'arrète au Curry pour acheter un curry épicé et des nans au fromages copieux.

Après le repas on fait une petite scéance de mix avec Sébastien qui commence à proposer quelque chose d'intéressant.

Marco arrive et on finis la soirée à discuter autours de la table en dégustant le bon vieux Cognac.

Jour n°41 Retour à Tokyo



On à bien dormi chez Sébastien et j'ai retrouvé mon chargeur d’appareil photos hier soir. Tout va donc bien, on se lève tôt et Sébastien nous amène à la gare de métro d’où on rejoins la gare de Sapporo. Un dernier regard sur cette jolie ville et nous voilà dans les escaliers du métro direction le train pour Hakodate.

Emilie chutte dans les escalier et tombe sur le genoux. Malgrès celà elle arrive a porter son sac jusqu'au train, mais la matinée commence mal.

 



A Hakodate on a a peine le temps de changer de train, et on voit déjà s'éloigner, pour la dernière fois cet été la montagne d'Hakodate.








A Shin Aomori on achète un ekiben qu'on va manger dans le train. Pendant le voyage Gaël fait connaissance avec Atsuko une étrange japonaise parlant français que nous verrons à peine.


On arrive à Tokyo, on descend a Ueno station au lieu de Tokyo Station et ça nous racourcis le voyage. Laurence et Mayumi viennent nous retrouver à la gare et peut de temps après c'est Ryusuke, le frère de Go qui nous retrouve et on se met en chemin vers son appartement.



On va manger des Miso-Lamen très copieux et bon a cotés de l'apartement puis on rentre chez Ryusuke boire le vin qu'on a acheté et s'amuser au jeu des mimes et préparer la crèpe party qu'on va organiser à l'appartement qu'on va louer par air-BnB.


Nous revoilà à Tokyo, très tranquille en ce début septembre.

Jour n° 42 Tremblement de Terre - Rappongi

Ce matin, on est reveillé par une secousse. Tout bouge dans une direction, un peu dans l'autre ; les meubles grincent. Ca dure peut-être 10 secondes, peut-être moins mais la terre a tremblé. C'est au moment où François rentre du marché et Gaël dit à François, dans un demi sommeil :

-"Arrête tes conneries, tu va finir par casser quelque chose !"

Je suis un peu tendu sur ma couette, mais je me dis ça va...  Ryosuku jette un coup d'oeil autour de lui avant de se rendormir comme si ne rien n'était.



On petit déjeune d'un œuf coque avec du pain de mie passé à la poêle. Puis l'appartement de Ryosuku se transfome en cybercafé.

Je vais me promener et je cherche le beau temple que François m'a conseillé. J'en trouve un petit très beau et je fais une petite prière.





On prend ensuite nos gros sacs et on quitte l'appartement de Ryusuku pour Lidabashi (l'ancienne cité des Geishas), près du canal, où se trouve les bureaux de l'Institut Français.

On va manger quelques gyozas avec du riz et Gaël, Emilie et Laurence vont au rendez-vous avec le directeur de l'Institut Français afin de discuter d'une éventuelle collaboration.

Avec François, on va boire un verre au bord du canal au "Canal Cafe". C'est très sympa, on est au bord de l'eau, on se croirait presque à Joinville-le-pont. Il y a d'énormes carpes et une vielle tortue a tête rouge.






Puis on rejoint l'appartement qu'on loue à Roppongi. Gaël va à l'autre rendez-vous de la journée au "Salon Euro Etoile". A l'issue du rendez-vous, une nouvelle prestation est programmée pour le 12 septembre.

Pendant ce temps, on découvre l'appartement qu'on loue par airBnB. C'est une petite maison dans un micro quartier de Roppongi. Il y a un fort contraste avec quelques grands immeuble proches.

Il y a un salon au rez de chaussé et une petite chambre, deux chambres à l'étage.

On fait une petite promenade vers le quartier de Roppongi Hill. Il y a une grande tour, la Mori Tower.




On va manger dans un petit café, des Okonomiaki très bons. Puis avec Emilie, on va boire une Margarita délicieuse (oshii, comme disent les Japonais pour dire qu'ils apprécient quelque chose dans le sens de "délicieux"), préparée devant nous. On est bien et on rentre en rigolant un peu.



Jour n°43 Crèpe partie

Il pleut fort pendant toute la nuit sur le Japon. Ca fait une jolie musique sur le toit de la maison. Le matin, il fait meilleur.

Après un petit déjeuner simple, la matinée nous permet de réaliser quelques petits travaux informatiques.

En début d'après-midi François, Laurence et moi allons déjeuner dans un petit restaurant italien. Puis, nous allons acheter de quoi faire des crêpes.





On marche jusqu'au supermarché de Shibuya. On trouve les oeufs, la farine... mais pas de fleur d'oranger ( on a beau demander a tout va "Orangi no hana no mizu ?", rien n'y fait)

On rentre en bus. François et Laurence passent au Lawson pour acheter de la bière. Je prends le cabas, m'achemine vers notre petite maison et me perd.

En plus, le pack de lait se perce et le lait coule sur la route derrière moi et dessine une petite ligne blanche. Finalement, je retourne le pack de lait et retrouve François et Laurence et on rentre ensemble à l'appartement.



Avec François, on prépare la pâte à crêpe qu'on laisse à peine reposer. Puis François se lance dans la cuisson des crêpes.






Et les invités arrivent rapidement. Il y a Mayumi, sa sœur Kahori, Ayumi, une amie de Mayumi et  Varum et Digambar, deux amis indiens de Mayumi. Plus tard, dans la soirée Ryosuku nous rejoint.

On manque un peu de vin. Du coup, on va faire un tour au Lawson. J'achète du vin chilien et une boisson à base de saké et de kiwi.

Plus tard, c'est Gaël qui ira acheter de la glace  la vanille.


Puis, au fil des derniers métros, la joyeuse compagnie se dispersera aux quatre coins de Tokyo.
 

Our schedule for our last days in Japan ! / Notre planning pour nos derniers jours au Japon !




Jour N° 44 Rendez vous au Liaison Café

Après un petit déjeuner délicieux composé des crêpes de la veille ( faîtes par François qu'on ne remerciera jamais assez... ), on flâne un peu sur la toile avant de se mettre en route pour Shibuya et le bon vieux "Liaison Café", un peu notre pied-a-terre artistiquement parlant où nous nous produirons le 17 septembre prochain en compagnie de la styliste Fifi et de la dessinatrice-conteuse Yuiko Tsuno. On passe par les quartiers chics à la riche architecture, notamment devant l'immeuble Prada très design qui ressemble à une ruche par ses vitres en losange bombées (voir photo ci-dessous).




En chemin, je rencontre une femme charmante avec de grandes lunettes de soleil. On fait connaissance. Elle est artiste, pianiste et très distinguée. On échange nos cartes de visite.



On arrive finalement au Liaison café et on y retrouve Yuiko et Itsuko ( les petites mains de Fifi collection ) Tomoko ( danseuse ) et Nao ( modèle pour Fifi collection ) et après de long pourparlers, on commence à travailler avec Yuiko.








Yuiko nous présente son spectacle dont la base est une série de tableaux-collages présentée dans un mini théâtre pendant qu'elle raconte l'histoire de Miki la souris de Shibuya.

Miki tombe amoureux d'une jolie filles triste. La jeune fille "pleuvait" des larmes de thé si douces et chaudes que Miki en est tombé instantanément amoureux. Rapidement, il se rend compte que c'est un amour impossible et veut en finir sous le trafic de la grande avenue de Shibuya. Heureusement Hatchiko, le chien kawaii et fidèle l'en dissuade en lui montrant ses vrai sentiments : "tu peux redonner le sourire à cette jolie fille triste".
Et il va s'y efforcer en lui confectionnant une robe à partir du métal des canettes qu'il ramasse dans les rues.



Pendant qu'on répète la chanson de Itsuko, fragile comme le son des clochettes sous une brise légère. François et Tomoko font une performance au milieu du café et je m'y greffe. C'est un joli moment sur les thème du "Christ aux oliviers" ou d'"écris moi". Les danseurs jouent avec le mobilier du café (tabouret haut, tables, verres ) et ça raconte plein d'histoire.




Pendant ce temps chez Gaël et Yuiko, ça turbine dur pour prévoir les morceaux, l'ordre, les paroles...

Après la répétition, on mange des spaghettis à la bolognaise et on se rend dans une imprimerie pour faire des flyers et une affiche de nos prochains concerts.



Puis on rentre à l'appartement. Dans la soirée, après la visite de Mink, la propriétaire de l'appartement ou nous logeons, et un mini concert improvisé pour elle et sa mère, on décide d'aller manger dans un restaurant coréen qu'on nous a conseillé.

On mange bien et on bois du Soju. La cuisine coréenne est très épicée mais néanmoins subtile. On apprécie les variétés de saveurs dont le Bibim Pap délicieux.



On rentre en partie en métro. On finit à pied. Le Saju nous rend joyeux et on trouve un paquet de parapluies abandonnés dans la rue. On décide de les rapatrier et de les utiliser dans une prochaine performance.



On poursuit notre route et François va à la rencontre d'une joyeuse assemblé qui boit dans un petit bistrot de quartier.



On discute, et on fait connaissance. On décide de rester un petit moment avec cette festive assemblée partageant le Soju et le Saké et nous rentrons tard dans notre demeure. François nous guide par son raccourcis qui passe par le cimetière.




Découvrez notre prochaine collaboratrice !



YUIKO TSUNO
ou la Découverte d'une Conteuse Dessinatrice onirico-réaliste




Qui est-elle ?  Yuiko Tsuno est une conteuse dessinatrice nippone qui enseigne le dessin la peinture et l'histoire de l'art aux adolescents, ainsi que la composition littéraire aux lycéens pour le concours d'entrée de l'université de Beaux-Art. Elle travaille également dans un club où des crooners japonais des années 70 chantent à la Paolo Conté. Elle me fait penser à une tortue, curieuse et à fleur de sensibilité. Elle est fascinée par les licornes et a une imagination débordante qui se nourrit du réel. Elle parle un français attendrissant et dialogue avec passion des poètes surréalistes notamment Tristan Tzara. Sa peau très blanche et ses yeux en amandes en font une héroïne de conte. Créatrice minutieuse de dessins et de collages, ses histoires sont souvent liées à des extrapolations d'instants vécus, transposés dans un monde fantastique . Comment l'avez vous rencontrée ?
C'est Alexis, chanteur et écrivain public qui nous a mis en contact. Elle l'avait rencontré à Avignon deux ans plutôt, et elle lui avait proposé de l'aider à organiser des concerts s'il venait à Tokyo. Mais c'est seulement à notre première rencontre qu'elle a réalisé que nous venions de sa part car une de ses meilleures amies françaises s'appelle aussi Alex. Ce fut donc pour elle une heureuse surprise d'avoir ainsi des nouvelles d'Alexis d’Avignon. Pourriez vous nous décrire son travail ? Et son style ?
Yuiko dessine des contes. Elle fait du dessin, du collage, de la peinture. Elle mélange des situations réalistes à des visions oniriques. Dans ses créations se mêlent personnages figuratifs et détails de la vie courante qui prennent une importance « démesurée » et nous transportent jusqu'aux portes de l'abstraction. Sous l'aspect naïf de ses créations, Yuiko évoque des thématiques poignantes notamment l'amour impossible entre deux êtres de nature différentes ( un homme / un ange ; un animal/ un homme ). Comment allez vous collaborer avec cette personne ?
Nous allons créer un conte performance avec elle, qui rassemble une styliste Fifi Collection, deux danseurs et notre groupe de musique. Le travail est vraiment intéressant car il est tissé de multiples allers – retours et discussions. orienté par deux axes forts, celui de la styliste dont le travail de création porte sur le recyclage et par l'univers onirico-réaliste de Yuiko. Le point de départ, de l'histoire en elle-même, part d'une anecdote que Yuiko a vécu : une course- poursuite avec une souris dans Shibuya qui s'est terminée par un accident de souris. Elle est ensuite allée au commissariat de Shibuya se sentant très coupable de ce qui était arrivé, et les représentants de l'ordre lui ont simplement répondu qu'ils allaient nettoyer. Puis nous avons discuter des histoires possibles, et elle a peu à peu commencer à dessiner, d'abord les personnages principaux puis les lieux et enfin la construction de l'histoire. Puis nous avons organisé des ateliers de création de chansons avec elle et Fifi pour accompagner le conte ainsi qu'une répétition pour que Francois Genty notre performeur rencontre l'autre danseuse Tomoko. En quoi son travail rejoint l'univers d'Uchronie ? 
Pour cette collaboration, nous nous sommes mis au service du défilé de Fifi Collection, et de Yuiko. Notre travail a consisté à définir avec elles le cadre de nos actions, et à faire naitre d'autres incursions auxquelles elles n'auraient pas pensés. Ce fut un grand travail d'écoute et d' accompagnement de leur imaginaires. Au fur et mesure du travail, nous avons découvert de grandes correspondance entre les thématiques de Yuiko et certaines de nos chansons : Ange ( sur la rencontre d'un ange et d'un homme ), Les poissons rouges ( sur l'importance du sourire )... Imaginer une collaboration avec une dessinatrice est une idée originale. Comment vous est elle venue ?
Elle est née d'une rencontre comme beaucoup de collaborations. Comme Yuiko est une personne généreuse et curieuse, tout c'est fait de façon naturelle, sans qu'on ait préalablement réfléchi à quoi que ce soit. Avez vous d'autres idées de collaborations avec Yuiko pour l'avenir, notamment pour votre tournée 2014 ? 
Nous aimerions retravailler ensemble pour qu'elle invente une histoire autour de nos personnages, sorte de mythologie Uchronienne. Elle pourrait ainsi mettre en image cette idée qui nous est chère de créer un temps suspendu, l'Uchronie ! Nous vous écrirons bientôt un article détaillé sur ce conte performance et vous pourrez ainsi découvrir l'histoire et les dessins de Yuiko. Article écrit par Emilie Bouruet Aubertot, Laurence Segear, Gael Segear, Gilles Bessou.

Jour n°45 Pokémon Center, Bon Odori et Fashion night

François a préparé le petit déjeuner d'aujourd'hui une fois de plus et quand je me lève il est en train fabriquer une coiffure années 30 pour Emilie avec des perles de tringle a rideau. Il fabrique ensuite une parure très kitch pour aller avec. Marrant.

Le plan de l'après-midi est d'aller au musée Mori, en bas de la tour du même nom mais je prévois d'aller au Pokémon Center pour acheter des cartes Pokémon pour mon filleul Thibault.

Je cherche la direction sur le web et me met en route.

Sur le chemin, je croise un très beau temple, assez grand.







Mais je ne sais pas comment je me débrouille, toujours est il que je trouve une adresse diamétralement opposé par rapport au centre de Tokyo de la véritable adresse du Pokémon Center. Je m'y rend bien évidement et ne me rend compte de mon erreur que quand je vois la tête des japonais que j'interroge...



Heureusement, la bonne adresse est sur la même ligne de métro. Une demi heure plus tard, j'y suis. A côté du métro, il y a un très beau parc avec un salon de thé sur un lac. Je ne le sais pas mais au même moment que moi, François visite ce jardin.




 En effet, le musée Mori étant fermé, Emilie, François, Laurence et Gaël sont partis chacun dans leur direction. Emilie, elle est au Tokyu Hand.





Je regagne l'appartement, mais personne n'est au rendez vous à 18h30. Du coup, je m'assoie sur le banc à côté de la maison et fait connaissance avec Jun qui est pâtissière "cake designer" dans le restaurant d'à côté et sort fumer sa cigarette.

Gaël arrive finalement. Après la séance "cybercafé" habituelle, on décide d'aller dans la rue ou François a vu une fête. Quand on y est la fête se termine, c'était le Bon Odori, festival de danse du O-bon. On rencontre une étudiante qui apprend le français et sa mère.



On cherche ensuite un restaurant et on finit par manger dans une très grande auberge qui a servi de décor au film "Kill Bill" de Quentin Tarentino. Ambiance criarde et un peu touristique.





Après le restaurant, les filles vont manger une glace, Gaël, François et moi on retourne au bistrot d'hier à Arajuku.




Il y a trois des gars d'hier soir. On bois un Saké et on discute... le patron est sympa, il paie sa tournée.

Jour n° 46 Tokyo du ciel

Je me lève très tard ce matin, Gaël est en train de préparer son sac pour partir à Nagoya ( retour lundi ou mardi ).
Emilie et François partent avant nous pour le Tokyo Dôme ou doit se dérouler le rassemblement de cosplay, pluisqu'on est dimanche. Avec Laurence on y va un peut plus tard. On fait une belle marche jusqu'a Roppongi Itchome.



On prend le métro jusqu'a Korakuen. On retrouve rapidement Emilie,  avec François ils viennent de finir un tour de montagne russe. Bon, on va en faire un tour aussi... même avec quelques appréhension. Finalement l'expérience est impressionnante et vaut le détour.


Ça ouvre l’appétit, on va manger des Sanuki Udon, épais et plutôt élastique de la préfecture de Kagawa.

On se dirige ensuite vers le grand parc Koishikawa Kōraku-en, qu'on visite sous la pluie.



C'est un jardin magnifique, le plus ancien de Tokyo : il a été commencé en 1629. On passe par plusieurs types de paysages très neau, des petit lac avec des jardins de pierre et des ponts ronds.

La promenade est très agréable sous la pluie qui fait des scintillement (Kila Kila) dans l'eau du bassin.






Le contraste avec les grands immeuble voisin est très fort.

On repart sous la pluie qui forci et on essaie de s'abriter sous un mini porche à pancarte. On rallie tant bien que le Tokyo Dôme Hôtel, une grande tour de 43 étages. Au 43ème il y a un bar, on décide d'y monter boire un verre et voir la vue. C'est un hall d’hôtel plutôt chic. L’ascenseur à une vitre sur l’extérieur, c'est beau.

On commande deux Margarita, un Whisky et un Campari. On prend plein de photo en attendant que la nuit tombe et que la brume s'efface un peut dévoilant des immeubles plus loingtains.






Emilie part faire une ballade de son coté, vers Ueno, puis retour à Korakuen, puis longue ballade mystérieuse... on ne la retrouvera que 6 heures plus tard à l'appartement.

Nous, après une mini soupe au vermicelle du Lawson, on va au cinéma voir "Captain Harock" une vielle connaissance de notre enfance qu'on appelait Albator à l'époque du club Dorothée.

Jour n°47 Jeu de piste



Le programme d'aujourd'hui est d'aller distribuer des tracts dans une série de lieux qu'on a sélectionnés (bistrots, salles de concerts, écoles de langue, instituts français...). On fait la liste des adresses, qu'on place sur une carte en ligne puis on part à l'aventure.

On va d'abord vers l'Institut français de Tokyo. Avant, on mange au bord du canal une petite salade en buvant une bière.




A l'Institut français, on nous prend notre affiche et quelques tracts.

On prend ensuite vers le nord, Takadananobaba où se trouve les locaux de l'école de langue associée au site "Franc parler" (La Francophonie au Japon) qui a publié plusieurs articles sur notre groupe et ses concerts. C'est Laurence qui nous a aidé à le contacter depuis la France avant son arrivée.

Le jeu de piste commence. On cherche les bureaux d'un côté de la voie ferrée. Ils n'y sont pas. On s'assoie sur un banc pour chercher les adresses. On vient nous expliquer que ce ne sont pas des banc publics. On demande alors notre chemin et l'un des jeunes de l'école de musique nous emmène à la recherche de Franc Parler. Dans le secteur de la bonne adresse, on tourne en rond, on cherche, perplexes. C'est Mr  François qui le premier va repérer le drapeau français de la victoire au quatrième étage d'un immeuble.

Les bureaux sont fermés. On laisse nos tracts dans la boite aux lettres avec un petit mot.

On reprend la route et, vaillamment, nous y allons à pied.

Au passage, une sorte de grande église dans le lointain nous interpelle. C'est en fait une "maison de mariage" qui organise des mariage dans un décor ultra-kitsch !



On va d'abord chez Mickey House café, un café favorisant l'échange et les conversations en langues étrangères, chaque soir de la semaine correspondant à un pays donné. Pour la France, c'est le mercredi et le vendredi. On laisse tracts, affiche et  un CD à passer pour les soirées françaises.



On repart mais dans la mauvaise direction pour Shinjuku. Du coup, on fait un gros détour. On croise d'abord un très joli temple tout rouge-orange. Le ciel est très beau au couchant, la lumière est incroyable.








La nuit tombe et on passe par le parc Toyama. Puis on croise un guide pour nous conduire au quartier dit "Golden Gai" ou on doit trouver le bar "La jetée" tenue par une Japonaise francophone fan de cinéma et de Chris Marker d'où le nom de son petit établissement.

Au golden Gai, il faudra demander à deux trois patrons de bistrot avant de trouver le bon, minuscule, logé au deuxième étage d'une des petites bicoques du quartier. C'est un endroit atypique au milieu de 200 autres bars et l'expérience vaut le détour.





Tomiyo, la propriétaire est adorable. Elle accepte avec plaisir nos tracts et affiches. On s'installe autour de la petite table pour boire un verre comme dans un bateau; on se croirait dans la péniche de Sophie tellement on se sent bien.



Je prend un choju Japonais et on commence a discuter. On est vite rejoint par des amis d'abord francophone et puis internationaux ! Il y a Alain et Nadine et leur fille de Wallis et Futuna puis Jessica et Léon qui  voyagent pendant un an entre l'Amérique du sud et l'Asie, un couple de breton, Jérôme, Lotte et Lars...

C'est l’hôtel de l'univers dans 10m2, la convivialité est de mise.

On quitte le "golden gai" à la recherche d'un resto sympa et pas cher mais vu l'heure, on se rapatrie vers Rippongi... et on trouve tant bien que mal un chinois qui nous convient...et on enchaine encore sur une autre belle promenade digestive... mais un peu copieuse et sans glace au dessert, l'établissement étant fermé.

Jour n°48 Hiroyuki à Shibuya


 On se lève tôt se matin. On va rendre visite a un atelier d'artistes à Shibuya. C'est comme une maison bleue, mais au milieu de la ville, une fourmilière, le repère d'Ali Baba.

On prépare donc nos sacs de bon matin et nous quittons notre petite maison de Roppongi. On a rendez vous avec Yuiko près du chien de Shibuya. On laisse nos affaires ici pendant que François et Emilie vont chercher du vin pour faire un cadeau. Gaël, de retour de Nagoya nous rejoint. Je n'ai pas le temps de me préparer à lui faire une blague et de toute façon on est trop content de le retrouver.

Il nous parle de son voyage, du saké chaud et des aquariums de poissons rouges qu'il a vu à Nagoya. Après être passé à l'atelier d'artistes, on va manger dans un restaurant vietnamien, très bon.

Puis Gaël et Emilie rentrent se reposer. François, Laurence et moi, on va au sanctuaire Meiji à Yoyogi parc.

Il y a la le plus grand portique du Japon (12m) en bois de cèdre, à l'entrée du sanctuaire, des tonneaux de Saké font face à des tonneaux de vin. Ce sont des offrandes faîtes au temple.




A l'entrée du temple, je tire au sort une maxime en Japonais, que je ferais traduire plus tard.




Après une petite pause, et l'interview de François par Laurence, on repart vers Shibuya où on a rendez vous avec Hiroyuki, Emilie et Gaël.

On passe à la galerie "L'amusée"; Atsuko, n'y est pas mais on laisse des flyers, qui seront distribués à Saravah.

Hiroyuki nous amène manger à Shinjuku, des brochettes. C'est très bon avec du Shoju ou du Saké.

Après de nombreuses discussions un peu sur les Français beaucoup sur les Japonais, on quitte le restaurant et on se dirige comme hier vers le Golden Gai.



On retourne à "la Jetée" où veille toujours Tomoyo. On boit un verre et on discute. On fait la connaissance de Yanna, Grecque expatriée au Japon, qui parle Japonais parfaitement et bluffe Hiroyuki.

Puis nous prenons le chemin du retour, qui cette fois ci nous mène du cotès de Shybuya.

Jour n°49 répète au Liaison café, Exposition de Teppei et Soirée chez Mayumi



Gaël me reveille vers 10h30. Aujourd’hui, on doit aller travailler au "Liaison Café" avec Yuiko, Itchiko et Tomoko. Après un petit café, Yuiko nous montre ses nouveaux dessins qui sont très bien.



On répète la fin du spectacle avec Ange acompagné d'une performance de François et Tomoco.



On retravaille aussi la chanson d'Itchiko qui gagne un petit peut en assurance.
Je mange sur place avec Tomoko et Mizuki et je rejoins Gaël, François, Yuiko, Emilie et Laurence qui sont allés manger un Gui don.
 Yuiko nous amène à l'exposition d'un ami à elle artiste peintre : Ikehila Tappei. C'est à la Tokyo Opera City Art Gallery. 





On visite l'exposition qui est intéressante. Ce sont des toiles carrées peintes à l’huile. Chaque toile est complétée jour après jour de nouveaux éléments qui correspondent à ce que vit l'artiste et qu'il a envie de représenter ce jour là. La toile voyage avec le peintre. Une oeuvre peut prendre deux mois. On s'arrête longuement devant un tableau carré représentant des pissenlits très grands sur un paysage tout  petit.

On visite les autres expositions de la galerie.



 

Puis on va acheter du vin de bordeaux et du champagne pour le dîner de ce soir chez Mayumi. J'achète aussi une bouteille de vin d'Otaru ( Hokaido ) pour mon grand père.

On se rend chez Mayumi, à 15mn en train de Shibuya. Elle a préparé un bon repas de Temakizushi que l'on prépare soi_même en roulant le riz au vinaigre dans une feuille d'algue et en agrémentant de divers ingrédients.



On se régale et on boit le champagne en regardant le "J'irai dormir chez vous" sur le Japon.



On écoute de vieilles chansons françaises et des tangos de Carlos Gardel et puis on rentre à Shibuya pour la seconde nuit.


Jour n°50 Concert au salon d'Euro Etoile



Après une bonne nuit et un sommeil réparateur on va chercher du pain du beurre et de la confiture au Lawson et on petit déjeune au milieu des dormeurs.


Avant de se mettre en route pour la salle de concert ou on va jouer, François discute Buto et tatouage avec Yoshimi et il lui dessine un triskel sur le mollet. J'aprend que ce symbole celte à un équivalent Coréen et celà nous fait passer le temps en attendant Gaël et Emilie.

On se met finalement en route, on rejoint la gare de Shibuya où on a prévu d'activer nos pass JRail. Au dernier moments je ne trouve pas mon passeport. Grosse frayeur, c'est finalement François qui le trouvera quelques heures plus tard et me le portera juste avant le concert. Quel soulagement !

Donc François part de son cotè à la recherche des pantalons d'ouvriers au super design qu'on voit depuis le début de notre voyage.

Nous, on se rend au salon d'Euro. C'est une chanteuse japonaise qui interprète le répertoire de Piaf et de la chanson française en Japonais et en Français parfois. Aujourd'hui c'est un concert "Cabaret" avec quatre interprètes qui est organisé. On s'installe, Mayumi est arrivée avant nous et nous attend.

On fait les balances rapidement, le son est très bon, puis on attend le début du concert a 19h.
François nous rejoint avec mon passeport et 10 pantalons d'ouvriers de couleur et de style variés.

Je discute avec Rihei qui revisite le répertoire d'Edith Piaf en chantant et dansant. Elle m'offre son DVD.



Il y a deux parties au concert, on partage la scène avec Kishimoto Satoru Akira, Eriko Hagiwara et Rihei.



La soirée est très amusante. En premiere partie Mayumi nous présente, en Japonais au public, puis on joue "Ecris-moi", "Le christ aux Oliviers" et "Ange". On a un très bon accueil. François fait une danse mémorable avec les chandeliers très drôle.

Après la pause le spectacle reprend, Euro chante deux chansons de Piaf avec beaucoup d'énergie la gouaille, en version Japonaise rend bien. On joue "Le déserteur", "Amour Chiennes" et "Les poissons rouges". Sur "Amour chiennes" François fait une chorégraphie chouette avec Rihei qui reste sur scène pendant 'les Poissons Rouges' avec le texte lu par Euro.

On finit la soirée autour de la table en discutant et puis on chante encore quelques chansons avant de rentrer vers Shibuya. A Yoyogi Koen, on souhaite bonne nuit à Mayumi et à Shibuya Station on trouve un petit restaurant Italien.

C'était un joli concert pour la cinquantième journée de notre grand voyage.
Pour marquer notre passage chez Euro, Français a réalisé un dessin représentant Euro et la troupe. Emilie a également ajouté sa dédicace.



Jour n°51 Concert à AMPCafé



Il fait très chaud aujourd'hui a Shibuhouse, dès le matin. Il n'y a pas trop d'air, pas de vent. Je me lève vers 10h et je vais retirer mon JRail pass. Puis je rentre a la maison et prend une douche bienfaisante.

On part avec François chercher les réservations pour le voyages pour les prochains concerts. On apprend que, comme c'est la fête nationale ce weekend, il n'y a pas de réservations possibles sur les trains qui vont à Kyoto. On va donc devoir se lever tôt pour avoir un train pour Kyoto.

Après avoir manger des Ramen, on se met en route vers Shinjuku Sta, ou on pause nos affaires à la consigne, puis on part vers Koenji, ou on retrouve Yusuku ( le Bassiste ) qui nous amène a l'AMPCafé. C'est une petite salle de concert, on retrouve Yusuku (le Caligraphe ) au café, il est est accompagné par Haruna qui est bilingue Japonais-Anglais.





On prépare la salle. On sera amplifié, le son est très bon. Haruna et Yusuku préparent la salle en scotchant des plastiques de protection sur la zone ou on va jouer. Puis on fixe au mur de grandes feuille de papier. Emilie en prend pour se confectionner une robe en papier.



Quelques amis de Shibuhouse viennent nous voir, il y a aussi Tomokoqui dansera avec nous le 17 au Liaison café.

Le concert commence avec Ange. Rapidement Yusuku et François jouent avec l'ancre et la peinture. Cela deviens rapidement sismique, des forces étranges entrent en jeux. parfois c'est "la guerre du feux", d'autres fois un mouton de poussière géant ou une chrysalide apparait. Je dirais qu'il y a eut des plages chaotique avec des fulgurance. François joue avec la rue, les passants qu'il va chercher en costume de fantome-ampaman, le reverbère près des distributeurs de boissons, le vélo !


un très beau concert à eut lieu aujourd'hui dans un café de Tokyo, alors on bois un verre et on mange du riz préparé avec de la poitrine de poulet cuisiné au vin !



Et puis on improvise une seconde partie avec un flutiste inspiré avant de prendre la route de la maison de Yusuku pour une courte nuit.





Portraits Uchroniaques

Portraits Uchroniaques
L’aventure Uchronie a commencé pour moi lors du concert-mécénat du 30 juin dernier avant le départ du groupe pour le Japon. C’était également l’occasion de rencontrer mon arrière-arrière petit cousin, Gaël, retrouvé grâce aux recherches généalogiques et à la magie d’Internet.

Spécialiste de l’Asie de par mon métier d’acheteur-chef de produit exercé depuis une dizaine d’années,  j’ai eu un véritable coup de cœur pour l’univers du groupe et son projet au Japon.
Après quelques échanges avec Gaël, j’ai décidé d’apporter un petit coup de pouce et mon savoir-faire en communication interculturelle et événementielle et de rejoindre Uchronie début septembre afin de les suivre à la fin de leur périple.
Partageant leur quotidien depuis une dizaine de jours, j’ai donc appris à mieux les connaître et dresserai une série de portraits des différents membres du groupe.

Voici le premier d’entre eux consacré à François Genty, personnage attachant et unique en son genre dans l’univers uchroniaque.  Je vous laisse le découvrir…




Jour n°52 Retour à Chigaraki

5h30, le réveil sonne Gaël me reveille. On à passé une courte nuit chez Ryusuku, on prend le métro vers Tokyo Sta. On arrive à avoir sans problème le train de 7h05 pour Kyoto.

A Kyoto on pause nos bagages à la consigne et on se sépare. Laurence va visiter Kyoto et nous, nous retournons à Chigaraki pour une répétition avec Mitchihiro Morissada. On reprend donc les petites lignes vers la montagne.

On rencontre une femme avec ses deux enfants et un petit chien, un Chiwawa très Kawaiii que François dessine.





Natsuhico nous attend a la sortie du métro. On va faire quelques courses, on achète de quoi faire un bon barbecue, du poulet, des légumes. Une fois chez Mitchihiro on lance le barbecue, François est le cuissot.

Après le repas et une petite sieste on fait une répétition de l'ensemble des morceaux qu'on va jouer. Il fait lourd et on est fatigué, c'est difficile.




On retourne à Kyoto et on attend Laurence dans un salon de thé en écrivant quelques cartes postales aux bons amis. Laurence nous rejoins et on va manger des suchis. Puis nous prenons le train de Kyoto à Osaka et le métro jusqu'à Tennoji puis Abeno et refaisons le vieux chemin qui nous conduisait à la maison de l'ami Takashi dont nous sommes les invités cette nuit encore.




Portrait de François, le « genty » messager-performeur d’Uchronie


Le 30 juin dernier, j’ai été très agréablement surprise par le concert d’Uchronie et de découvrir leur univers décalé, leur musique et chansons à texte revisitées façon « punchy » et de voir sur scène un drôle de personnage, sorte de Jiminy Cricket, « Golum » du Seigneur des Anneaux ou « Spiderman », comme on aime le surnommer.


« François Genty a beaucoup apporté au groupe, il définit l’esprit d’Uchronie. Il a une justesse émotionnelle et il occupe un espace vraiment important. Même si la musique est originale, le public ne serait pas autant impliqué sans François », déclare Gilles Bessou, compositeur musical du groupe. « Il est le messager entre Emilie, Gaël et le public et nous aide à embarquer les spectateurs dans notre monde imaginaire, notre uchronie (espace-temps qui n’existe pas). »

Mais qui est donc cet « électron libre » à la fois drôle, attachant, « drôle d’oiseau multi-branches » touchant parfois les frontières de l’absurde mais surtout le cœur des gens par sa créativité, sa fantaisie et ses messages d’espoir ?


François se plaît à dire qu’il est né le même jour que Tim Burton, Sean Connery et Claudia Schiffer mais c’est sans conteste l’imaginaire de Tim Burton qu’il admire le plus et qui l’a le plus influencé pour ses prestations.
Enfant, il passait son temps à dessiner, écrire des poèmes, à amuser la galerie, « à fouiller dans la mystico-ésotérico-bizarro complexité du monde pour finir par trouver que la vie était très simple et l’homme, face à elle, très compliqué ». C’est sans doute pourquoi il a suivi des routes qui, de prime abord, ne lui étaient pas destinées (Beaux-Arts d’Orléans, Ecole de théâtre, Conservatoire de Paris ) en accompagnant des amis à des examens et par curiosité et défi personnel, les réussissant au détriment des prescripteurs.

Véritable touche à tout, il commence sa carrière par le théâtre enchaînant comédies, tragédies, vaudevilles et théâtres privés où il fait de belles rencontres et intègre même sur scène son chat, Maurice qu’il accessoirise avec un costume sur-mesure dans 20 spectacles. Liés par une grande complicité, François et Maurice ont joué ensemble pendant 18 ans, le félin accompagnant le jeu de son maître tout en finesse et délicatesse.

En aparté, François pratique la danse africaine à la fois comme défouloir et apprentissage de techniques corporelles réutilisables dans d’autres arts.
C’est d’ailleurs en 1999 que son côté « performance » s’affirme davantage grâce au butô, danse née au Japon dans les années 1960 en réaction aux traumatismes de la Seconde Guerre Mondiale et en rupture avec les arts traditionnels.

Fondé par Tatsumi Hijikata (1928-1986), avec lequel collabora Kazuo Ōno (1906-2010), le butō (舞踏) est composé de deux idéogrammes ; le premier, bu, signifie « danser » et le second, tō, « taper au sol ». Il désigne depuis le xixe siècle les danses étrangères importées au sein de l'archipel. À sa naissance, le butō a été nourri par les avant-gardes artistiques européennes (parmi lesquelles l'expressionnisme allemand, le surréalisme, la littérature des écrivains maudits d'Occident…).

« Quand on touche l’esprit butô, on ne doit pas comprendre d’où ça vient. On casse la vitre derrière laquelle on vit pour volontairement lâcher-prise sur des sujets difficiles comme son rapport à la mort par exemple », dit François.


Humeur uchroniaque


Au sein d’Uchronie qu’il accompagne depuis septembre 2012, François conjugue avec plaisir ses trois passions : les arts plastiques, la poésie et la danse, et son rapport au public.

Il se délecte à provoquer, changer le regard des autres par ses performances et improvise à chaque spectacle, les autres membres du groupe découvrant son costume et sa prestation en même temps que le public.


Il se veut à la fois mi-ange, mi-démon, sur scène et dans le public, faisant éclater les frontières du réel de manière ludique, surprenant les uns, titillant les autres, allant au-delà de ses propres limites par souci exploratoire, le but ultime étant de toucher l’Ame.

« C’est une méditation dans le mouvement, dans l’instant présent et en même temps, tu es à 4000 années-lumière », dit-il.

Époustouflant, débordant de créativité comme lorsqu’il s’est paré d’un chapeau en coquilles d’araignées de mer avec des griffes réalisées grâce aux pinces lors du Festival d’Hakodate ! François, tel le génie d’Aladin a plus d’un tour dans son sac pour notre plus grand enchantement et ce n’est que le début de ses facéties uchroniaques.


Du Japon

François s’identifie volontiers au paulownia, arbre d’origine aux fleurs blanches, jaunes et mauves, que l’on trouve au Japon, associé symboliquement au phénix (transformation grâce au processus d’intégration et de désintégration, la reconnaissance de ses propres cendres).

Tel un Pokémon, ce joyeux lutin oscille entre l’univers fantastique, le sérieux et les pirouettes diablotines et cocasses. Le public japonais a accueilli favorablement son personnage et comme pour les autres membres du groupe, les rencontres avec les Japonais ont été déterminantes pour l’organisation de la tournée japonaise d’Uchronie.

François a eu l’occasion de travailler à Paris avec des Japonais, tout d’abord avec son maître de butô, Katsura Kan mais également avec Michihiro Morisada, contrebassiste, Kio, saxophoniste du groupe Red Earth. Il s’est produit à Séoul en 2004 et 2009 et découvre pour la première fois le Japon.

« C’est une culture fascinante ! J’adore le côté rigoureux et barré ! ». Grâce au butô, François décèle le grain de folie « made in Japan » et arrive à emporter les Japonais qu’il trouve généreux, sensibles et attentifs.

Afin de préserver son imaginaire et sa liberté de traduction, François préfère échanger quelques mots en japonais plutôt que d’apprendre la langue nippone. Pour lui, c’est le langage du corps, l’intention et le Cœur qui induisent l’écoute et l’approche d’une culture différente.

Une belle leçon d’humanité ! Merci François !



Si vous souhaitez en savoir plus, voici l’adresse de ses sites web :

http://fgenty.blogspot.jp/2012/06/biographie-de-francois-genty.html http://sangfroidgitan.wix.com/sangfroidgitan

et l’une de ses prestations avec Uchronie :

http://www.youtube.com/watch?v=Q9_Otbqt8f0&feature=youtu.be

et au sein de la Cie Royal de Luxe :

http://www.dailymotion.com/video/xsbanx_royal-de-luxe-little-big-man-francois-genty_creation

Pour mieux connaître le butô : http://youtu.be/PB1X3drje7A

Laurence Ségear en direct du Japon








Jour n° 53 Concert au Shakra Club

On se lève tranquillement après une bonne nuit de sommeil. C'est l'anniversaire de Laurence aujourd'hui. François a préparé un super petit déjeuner pour cette occasion.

On prend ensuite nos parapluies car il pleut depuis cette nuit et on se met en route vers le Shakra club. C'est direct depuis notre station de métro ( Abeno ).

On retrouve - qui tient le lieu. On s'installe, bientôt Natsuhico et Mitchihio Morissada arrivent avec la contrebasse, puis Chorey Deguchi et Momoko Maki.



On mange un curry en attendant quelques spectateurs. Yuko vient nous voir depuis Nagoya avec quelques bouteilles de Saké dans ses bagages. 

Le spectacle commence par une courte improvisation qui débouche sur "Le déserteur". Le programme, bien écrit a été composé par François. On alterne courtes phases d'improvisation avec nos chansons. Ça marche bien. Sur "Ange", Momoko intervient et danse avec François. C'est intense. Je vois Katsura Kan arriver et s'installer dans la salle. Quelques minutes plus tard une femme arrive sur scène derrière moi en riant très fort ! C'est Chisato Seino une poètesse et performeuse qui danse en justaucorps-tutu blanc sur "les loups". Puis Emilie va chercher Katsura Kan sur "Les loups" et il vient faire une performance avec nous sur deux morceaux.

Le concert se poursuit et la fin est très belle avec une longue improvisation sur la danse de Momoko. Superbe et très émouvant concert.










Après la musique, on mange du poulet frit et on boit le bon sakè chaud que Yuko nous a rapporté de Nagoya avant d'aller manger tous ensemble dans un restaurant. Il pleut fort, c'est un avant goût du typhon ! Sur le chemin du retour, Emilie décide d'aller boire un Mojito au café Rututu. On y rencontre Hisae à qui on propose de nous accompagner au concert de demain à Nara. Avec Emilie, on fait quelques projets de musique et de champagne party à l'echelle interntionale avant de jouer deux morceaux ( Aouh Aouh et Ecris moi ). Ainsi s'achève cette jolie journée, demain on retrouve Hisae a 11h20 devant Rututu.




Jour n°54 Concert au Café Sankaku ( Nara )

Il à plut toute la nuit, le vent a soufflé fort, c'est le typhon qui est passé. A Osaka on a pas eut trop de problème après étre rentré avec Emilie. Juste le bruit de la tempète toute la nuit avant le calme du petit matin.

On a des nouvelles de Gaël, il va aller directement en voiture à Nara, il nous demande de vérifier pour les trains. Khorey Deguchi nous propose deux itinéraires qui passent par Tenoji Station. On décide donc comme convenu de retrouver Hisae devant le café Rututu.

On se met en route, il fait un peut froid, du coup je met mon manteau japonais. On retrouve Isae et on part à Tenoji.

La ligne directe est coupée, il faut passer par Kintetsu.



On arrive à Nara et on retrouve Gaël et Yoko a la gare. L'emblène de la ville est un petit bambin a tete de boudha recouver de bois de cerf sika; flipant ! Il ressemble vraiment à François !



On en croise beaucoup des cerf sika dans les grands parc de la ville. Pour aller au café Sankaku on passe devant un grand temple très beau, le Kofuku-ji.






Il y a un lac à cotès avec des tortues et des barques, puis on arrive a un ensemble de galeries marchandes  ou se trouve le café Sankaku.






Khorey et Momoko sont déjà arrivès, on mange un plat Hawaïen très bon. On installe la scène, François à amassé des branchages dans le parc, il crée un petit bonhomme en avant scène avec le visage d'Ampaman.






Mitchihiro risque d'arriver tard car il y a eut quelques problèmes liés au typhon. Akiko Sakakibara, Joue du piano avec nous aujourd'hui.

Avant le concert je vais faire un tour dans les boutiques du quartier ou on trouve de jolis vétements. Je craque pour un Samué noir très beau et confortable.

Il y a aussi un très beau manteau peint ( magnifique mais un peut cher ).

Le concert commence sans Mitchihiro. On joue une petite intro improvisé puis on démare direct avec "le Déserteur", tout en energie. François et Momoko dansent avec le public. Très bonne energie dans ce concert dense. Le piano d'Akiko se marie parfaitement à la musique.

Mitchihiro Arrive vers le milieux du concert mais on n’interrompt pas,  il commence a jouer sans amplification. Khorey se déplace aussi, on joue avec l'espace.

L'esprit du spectacle est assez "chamanique" aujourd'hui avec danse autours du feu, et cerf au masque d'ampaman.

On finis comme hier sur une improvisation dansée.

Le concert finis Mayuko nous rejoins, finalement, elle n'a pu arriver que tard. Mais elle a des très bon biscuits de sa maman pour nous.

On rejoins ensemble Nara, et on va manger des Okonomiaki très bons du cotès de Tenoji Sta.

Jour n°55 Spectacle et concert au Liaison Café de Shibuya



Après les émotions de la veille on se reveille tôt pour retourner à Tokyo.

On fait nos sac. Dernier jour du voyage avant le retour, dernière journée japonaise, et dernier concert aussi.

François fait un beau dessin pour Takachi, qu'on aura pas vu de notre séjour dans sa maison, ou il bosse ou il dort, un vrai fantôme.



On prend notre temps, on rejoins Shin-Osaka avec nos sac énormes et la guitare et on attend 1h le bon train pour Tokyo.



Sur la route, c'est la premières fois qu'on voit Fuji-San. C'est Gaël qui le remarque, il est beau avec une collerette de nuages.



On rejoins directement le Liaison café, ou on range nos bagages dans un coin. Utchico réalise les robes en canettes de récupération, on prépare un beau spectacle. Yuiko a finis tout les dessins, l'histoire est prète.







Emilie va acheter quelques cartes postales et Gaël rejoins Shibuhouse pour récupérer les parapluies pour la performance et les chaussure d'Emilie. Miki, croisée a un passage piétonier de shibuya, nous rejoins avec son Plasterion à archer, instrument médiéval au sonoritées a la fois métallique et cristalline.

On fait quelques essaies sur nos morceaux et ça rend parfaitement.

Tomoko et l'équipe des danseurs de Fifi nous rejoins.



Le public arrive, il y beaucoup de monde, le café se remplis vite. On commence par le spectacle "Une sourie à Shibuya" écris par Yuiko autours des création de Fifi collection.

Gaël à cotés de moi tourne les pages du livres et j’accompagne l'histoire en m'aidant de la traduction en Français que Yuiko nous à fournis. Miki qui comprend le japonais m'aide aussi avec ses variations a coller a l'histoire de Yuiko lit en Japonais.



François et Tomoko dansent avec les robes métalliques que Utchico à fabriquées, ils s'y mélangent formant des pantins désarticulés.

Mayumi nous rejoins vers la fin du spectacle. Après une petite pause on enchaine avec notre concert.

On commence dans l'énergie. Le concert se déroule a cotès de l'entrée du café, les gens qui arrivent doivent passer entre nous et le public, François tel un sergent recruteur utilise cette particularitée sur "Le déserteur" pour monter une armée de coureur.



Plus tard, en appelant Tomoko, c'est une spectatrice qui rejoindra la folie et une jolie danse-performance avec Gaël.

C'est un concert de fin marathon, avec une belle énergie et le son métallique du Plasterion nous entraine tard dans la danse.

Après le concert on reprend notre souffle, et c'est des effusions, des "Sayonara, nous reviendrons" qui ponctuent le départ petit a petit des amis qui nous accompagnèrent dans notre séjour Tokyoiste et notre aventure Shibuyaise.



On reste jusqu'a plus soif, et nous quittons le lieu avec Miki et son ami, on prend un taxi qui nous amène jusqu'a la maison de Riusuku ou nous passerons notre dernière nuit Japonaise.


Notre concert-expo événement de la rentrée ! Ne le manquez pas, ce sera le 18 octobre 2013 à partir de 19h30.

UCHRONIE EN JAPONIE : Live, expo et retrouvailles !



RESERVATION FORTEMENT CONSEILLEE à contact@uchronie.fr

AOUH AHOU !

Venez participer vous aussi à la folle aventure de notre jeune groupe de chanson rock Uchronie au pays du Soleil Levant et du photographe aventurier Philippe DENIS qui les suivi dans cette délirante épopée à travers Uchronie de nuit à Tokyo, Hakodate ses spectateurs et les concerts.

De retour en France après plus de 23 dates et 20 collaborations avec des artistes japonais ! Les Uchronistes ont des milliards d'histoires à raconter et une décapante envie de partager cette plongée japonaise avec vous !

Alors soyez les bienvenus dans l'antre de fer de la Péniche-Cinéma pour cette soirée qui mêlera invitation au voyage, vernissage photographique et fête musicale.

Embarquez pour un moment à l'image de Uchronie hors du temps ! Et imprévisible !

Pour découvrir le travail de Philippe Denis
http://philippedenis.smugmug.com/

Pour (re)découvrir la musique d' Uchronie - Chanson Rock: www.uchronie.fr


OUVERTURE DES PORTES :19h30
VERNISSAGE DE PHILIPPE DENIS : 19h30
CONCERT : 20H30
ET SURPRISES dont le fameux retour de notre LOUPOMATONS !
Et tout ça... jusqu'à 1H du MATIN.

Possibilités de délicieuses restaurations sur place.

Portrait de Yuiko Tsuno



Lors d’un précédent article, nous évoquions la rencontre d’Uchronie avec la jeune et talentueuse conteuse-dessinatrice Yuiko Tsuno et la préparation de la soirée thématique « Chat bouilli, chaud bouillant à Shibuya » du 17 septembre.
La soirée a remporté un franc succès et Yuiko a accepté de se dévoiler un peu plus pour notre plus grand plaisir. J’ai eu la chance de l’interviewer et celle-ci s’est livrée de façon attachante dans un français quasi-parfait. Voici la retranscription de son interview.





Auto-portrait

« Mon nom est très rare au Japon et j’ai été surprise de découvrir par hasard l’héroïne de bande dessinée belge « Yoko Tsuno » il y a un an. A l’époque, j’avais la même coupe de cheveux qu’elle, plaisante-t-elle, donc j’étais une véritable « Yoko Tsuno ! » ».
Son homonyme, créée par Roger Leloup dans les années 1970 en plus d’être jolie, intelligente et combative, est électronicienne ce qui l’entraîne dans des aventures à mi-chemin entre fantastique et science-fiction et c’est en cela que l’univers de Yuiko se rapproche de celui de Yoko.
« J’adore les choses traditionnelles japonaises comme le Kayou-Roukyoku (style de chant populaire datant de l’ère Showa, empreinte de nostalgie pour le pays natal et les chagrins d’amour). Il mêle théâtre, chansons retraçant des faits héroïques de l’époque Edo notamment. Je m’appuie beaucoup sur cet art pour mes créations qui reposent sur la peinture, le théâtre et le cirque imaginaire. Je me suis rendue compte après avoir étudié la peinture à l’huile à l’université que je voulais aller au-delà de la peinture et le kamishibai a répondu à mes aspirations d’expression et de mise en scène. »



Sa mission : écrire et présenter ses contes grâce au kamishibai



« Avant, il n’y avait pas de télévision, les enfants n’avaient pas de distraction. Le conteur allait de parc en parc pour montrer le kamishibai aux enfants. Il suffisait d’acheter un bonbon pour voir le spectacle. Or, cet art a quasiment disparu aujourd’hui », dit-elle avec regret.
Yuiko s’est donnée pour mission de redonner ses lettres de noblesse au théâtre pour enfants, le « kamishibai » qui a bercé un peu son enfance à la maternelle mais surtout celle de sa mère.
Il ne s’agit pas du théâtre de marionnettes comme nous l’entendons en Occident mais d’un théâtre animé grâce à des dessins qui se succèdent dans un cadre en bois par un système de glissière. C’est le conteur qui au fil de son récit fait glisser les dessins dans sa « boîte à images» jusqu’au dernier qui marque la fin de la représentation.
Question budget, pratiquer cet art reste abordable en termes de location d’espace. C’est donc grâce au « kamishibai » que Yuiko donne vie aux personnages qu’elle crée et dont elle conte les aventures.
« J’adore raconter des histoires. Au Japon, les légendes mêlent avec brio mythologie et monde contemporain. J’aime imaginer qu’ici et ailleurs, il existe une porte qui s’ouvre sur une vie imaginaire, irréelle, empreinte de mythologie avec des personnages pleins de fantaisie, une sorte de passage d’un monde à l’autre. »



Sources d’inspiration et conte « Chat bouilli, chaud bouillant à Shibuya »


« Je m’inspire beaucoup des histoires relatées par le Kabuki » (forme de théâtre traditionnel japonais très prisé des citadins qui a vu le jour à l’époque Edo, au début du dix-septième siècle. Les pièces évoquent des événements historiques et le conflit moral lié aux relations affectives. Les acteurs déclament sur un ton monotone et sont accompagnés d’instruments traditionnels japonais.)

« Le point de départ du Kabuki choisie par Yuiko (il y en a plusieurs sortes) s'appuie sur un meurtre qui a réellement eu lieu, celui d’un fonctionnaire haut placé et d’une geisha par exemple. Une histoire est ensuite construite autour de ce fait. »
Le conte «Chat bouilli, chaud bouillant à Shibuya » qui a été réalisé en exclusivité pour la soirée du 17 septembre en partenariat avec la styliste Fifi et Uchronie avait pour trame l’histoire d’amour impossible entre Fifi, la souris et une jeune fille avec le chien Hachiko, symbole de fidélité indéfectible et héros tokyoïte comme fil conducteur de l’histoire.



Sa performance avec Uchronie

C’est par l’intermédiaire d’un poète de rue, rencontré à Avignon par Yuiko en 2011 que la jeune conteuse-dessinatrice et Uchronie ont été mis en contact.
Très vite, Uchronie a souhaité organiser une collaboration artistique et l’exposition de dessins de Yuiko à Tokyo sur le thème d’une jeune femme tombant amoureuse d’un ange a particulièrement interessé Uchronie. Son répertoire comporte, en effet, une chanson intitulée « Ange ». Il s’agit de la toute première chanson co-écrite par Gaël et Gilles aux balbutiements du groupe. C’était donc un bon présage !
Et pour cause, la collaboration avec Uchronie, nom qui a beaucoup inspiré Yuiko avant de les connaître, a été très positive. Uchronie a assuré les intermèdes musicaux des différentes parties du conte «Chat bouilli, chaud bouillant à Shibuya » pour la prestation du 17 septembre dernier et écrit spécialement quelques chansons et musiques pour l’événement.

« Avant de travailler avec eux, j’avais vu une vidéo et les avais trouvés très créatifs. Travailler avec Uchronie a été une vraie expérience, très différente du style japonais. Ils improvisent à tout bout de champs et donnent un réel sentiment de liberté. Leur esprit est très ouvert et très intéressant. Maintenant, je peux dire que grâce à eux, je ne me suis plus contenté de regarder les improvisations, j’ai été dans l’improvisation et cette collaboration m’a beaucoup plu et touchée. J’aimerais continuer à performer avec eux que ce soit en France ou en Japon. »



Un lien particulier avec la France

Yuiko n’est pas une Japonaise ordinaire : elle est arrivée en France à l’âge de trois mois et a passé ses trois premières années dans notre pays.
« Au Japon, une croyance dit que l’âme des 3 ans reste jusqu’à 100 ans, autrement dit tous les événements vécus jusqu’à l’âge de 3 ans influenceront la vie jusqu’à l’âge des centenaires», dit Yuiko avec un sourire malicieux.

De son tout premier séjour, Yuiko se souvient des chansons « Sur le pont d’Avignon » et « Frère Jacques ».
Elle voue une véritable admiration à « l’esprit révolutionnaire français », incarné notamment par "les Misérables" de Victor Hugo.
Son écrivain de prédilection se nomme Tristan Tzara. Il est l’un des fondateurs du dadaïsme et lui a permis d’étudier et de progresser en langue française. Elle aime beaucoup « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry et les poèmes de Rimbaud.

Elle adore également les comédies musicales, notamment 1789 et Les Misérables dont elle connaît par cœur toutes les chansons.
Yuiko a des projets plein la tête notamment celui de revenir en France l’année prochaine. Elle ne manquera pas de venir saluer Tristan Tzara au Cimetière du Montparnasse et le vendeur-pantomine du Musée de la Magie avec lequel elle a beaucoup discuté des illusions.

Bonne continuation Mlle Yuiko et au plaisir de vous revoir bientôt lors d’une prochaine ballade uchroniaque !





















Laurence Ségear - 0ctobre 2013






Billets plus anciens